Translations below into French (Youri), German (Andreas Mylaeus) and Spanish (Hugo Guido)
Sur la plage : notes d’une station balnéaire du Golfe de Finlande
Le sommet de l’OTAN à Vilnius est terminé. La contre-offensive ukrainienne s’essouffle par manque de munitions et par la nécessité de reconfigurer les troupes après des pertes effroyables. L’offensive russe n’a pas encore commencé. C’est ainsi que nous, experts de la Russie, nous retrouvons dans l’accalmie estivale à laquelle on s’attend généralement en juillet, lorsque la saison des vacances bat son plein.
Personne ne peut dire combien de temps durera cette pause dans l’actualité. Normalement, le prochain grand rassemblement international n’aura lieu que du 22 au 24 août, lorsque les dirigeants des BRICS se réuniront à Johannesburg. Selon des informations en provenance d’Afrique du Sud, Vladimir Poutine y assistera en personne avec ses pairs.
Dans ces conditions d’accalmie, je me propose de faire ce que j’avais indiqué comme étant dans mes projets avant d’entreprendre ce voyage en Russie : partager avec les lecteurs mes impressions de voyage sur les Russes pendant leurs vacances d’été dans la grande région de Saint-Pétersbourg.
J’ai passé cette première semaine de mon voyage à proximité de la ville, à seulement 25 kilomètres au nord-est, le long des rives du golfe de Finlande. La localité où je séjourne s’appelle Repino, en l’honneur de l’artiste russe le plus célèbre de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, Ilya Repin, dont la maison de campagne, ou datcha, aujourd’hui musée d’État, se trouve à quelques kilomètres seulement de mon hôtel Repinskaya. J’aurai un mot ou deux à dire à son sujet dans un instant. Mais je voudrais d’abord expliquer ce que cet hôtel représente pour moi en vous livrant quelques réflexions sur mes visites passées. Je parlerai ensuite de sa clientèle actuelle et du sujet connexe des « valeurs familiales » dans la Russie de Mr Poutine.
*****
Mon séjour à Repino est ce que j’appellerai l’expérience « Rip Van Winkle ». La dernière fois que je suis venu ici, c’était il y a peut-être 25 ans, lorsque l’hôtel dans lequel je suis actuellement locataire était une sorte de maison close miteuse : la clientèle, composée de chauffeurs de camion, prenait des chambres à l’heure pour des services sexuels. Mais cela n’avait rien d’inhabituel dans les années Eltsine, lorsque l’économie était anéantie, que les honnêtes gens d’âge moyen étaient au chômage et que leurs fils, dans le meilleur des cas, travaillaient comme gardes du corps ou videurs de bar, alors que trop de leurs filles étaient des call-girls. C’était l’époque de la promotion immobilière non réglementée, lorsqu’il y avait de bonnes raisons de craindre que toute la côte soit divisée entre les riches, qui construiraient des clôtures de trois mètres de haut autour de leurs propriétés en bord de mer et la population qui serait parquée dans ce qu’il resterait de sable libre.
De l’autre côté de l’autoroute côtière, à quelques pas de la colline en direction de la ligne de chemin de fer de banlieue, se trouvait une institution héritée de l’époque soviétique, la Maison d’été des cinéastes, où les réalisateurs des studios LenFilm et d’autres membres du personnel et acteurs de haut rang pouvaient réserver des chambres pour eux-mêmes et leur famille en pension complète et passer quelques semaines de détente au bord de la mer à des prix modiques. En tant que journaliste couvrant la vie culturelle de Saint-Pétersbourg, ma femme y a réservé des chambres pour elle et notre fille. J’y passais le week-end. L’endroit était miteux. Les grandes stars y déposaient leurs enfants, dont les parents âgés étaient les gardiens, tandis qu’elles partaient vers des destinations de vacances plus prisées.
La Maison des cinéastes a fermé ses portes il y a plus de dix ans. L’hôtel Repinskaya s’est entièrement réinventé, conformément aux nouvelles valeurs et à la nouvelle économie des années Poutine. Le bâtiment a été vidé et réaménagé pour devenir l’hôtel familial très moderne, confortable et de prix moyen dans lequel nous vivons aujourd’hui. Il y a beaucoup de jeunes familles ici, c’est-à-dire des familles avec un ou plusieurs enfants en bas âge, des bambins ou des enfants en âge d’aller à l’école primaire. Il y a aussi des couples âgés qui prennent peut-être leurs petits-enfants en charge. Et il y a quelques paires de dames âgées qui louent des studios indépendants dans le même hôtel. L’hôtel propose des animations pour les enfants l’après-midi, supervisées par des femmes portant des sweat-shirts jaunes avec l’inscription « Animation ». Le terme est emprunté sans complexe au lexique français des établissements du Club Med.
Les chambres de l’hôtel Repinskaya sont désormais proposées à l’équivalent en roubles de 120 euros par nuit pour deux personnes, petit-déjeuner compris, dans ce qu’ils appellent leurs chambres « classe confort », c’est-à-dire des chambres de 30 mètres avec balcon donnant sur la mer. La même surface est également proposée à un prix presque identique dans des chambres à deux lits pouvant accueillir quatre personnes, ce que l’on appellerait dans le jargon américain une « family suite » (suite familiale). Cette configuration a certainement été bien pensée pour séduire le public cible de l’hôtel. Les chambres pour deux personnes disposent d’un double jacuzzi intégré à la salle de bains, un luxe pour les jeunes couples.
Et quel est le statut social des clients ? Ne faites pas attention à la tenue vestimentaire, car il n’y a pas de starlettes ici et tout le monde est plutôt décontracté. La clé se trouve dans le parking : pas une seule Lada simple. Les voitures semblent se situer principalement dans une fourchette de prix de 30 000 à 50 000 euros. Les crossovers Mercedes sont maintenant supplantés par les Heelys et les Havals chinois. Les propriétaires appartiennent, par définition, à la classe moyenne. Les Russes vraiment riches possèdent leur propre datcha ou appartement sur la côte, ou sont maintenant à Dubaï et n’ont pas besoin de Repino.
Les références au mode de vie européen abondent. Le café du petit-déjeuner dans notre hôtel est fourni par des machines automatiques qui préparent l’espresso, l’Americano et le Cappuccino directement à partir des grains de café qu’elles moulent et du lait frais qu’elles font cuire à la vapeur à la demande. Qu’y a-t-il d’inhabituel à cela, me direz-vous ? Ce qui est inhabituel, c’est que le café est de la même qualité que celui que nous obtenons dans l’hôtel de Venise que nous préférons. Un tel café est diablement difficile à trouver à Bruxelles.
De l’autre côté de la rue de notre hôtel, un « Gastronom » de qualité supérieure propose des biscuits italiens et d’autres friandises à des prix exorbitants pour une clientèle de propriétaires de datchas prêts à payer pour les plaisirs de Florence tout en restant chez eux.
Sinon, les petits déjeuners dans les hôtels sont très typiquement russes : une grande variété, allant des incontournables crêpes (bliny) avec de la confiture et de la kasha (céréales) d’avoine chaude, aux hot-dogs cocktail et aux boulettes de viande suédoises, en passant par une variété de salades de pommes de terre et de riz, de gâteaux au fromage et ainsi de suite, ainsi que la boisson au lait fermenté « kéfir » avec ou sans fruits, jusqu’à la pastèque fraîche provenant du sud profond de la Russie. Le petit-déjeuner est traditionnellement le repas le plus copieux de la journée. Lorsqu’ils sont inclus dans le prix de la chambre, comme c’est le cas ici, vous avez déjà réduit considérablement vos dépenses quotidiennes.
L’hôtel propose la location de vélos et les clients sont nombreux, car des pistes cyclables et piétonnes asphaltées longent l’autoroute sur des dizaines de kilomètres.
Bien sûr, la plupart des vacanciers sont là pour la plage et un mot à ce sujet s’impose. L’hôtel Repinskaya fait directement face à la plage et il suffit de marcher 200 mètres dans le sable fin pour atteindre le bord de l’eau. En revanche, cette plage est très peu profonde, c’est-à-dire qu’il faut patauger une centaine de mètres pour avoir les genoux à l’air et 300 mètres pour avoir les fesses à l’air. Par jour de vent, et les jours actuels sont venteux, cela représente une longue distance dans le froid lorsque vous avez fini de nager. La température de l’eau est de 18 degrés centigrades.
Cependant, à seulement 5 km de Pétersbourg, il y a une plage à Zelenogorsk où l’on peut nager presque depuis le rivage. Nous y sommes allés aujourd’hui et ce que j’ai vu en chemin est un complément nécessaire à mes remarques sur la nature Rip Van Winkle de toute cette expérience.
Ce qui est clair, c’est que nos craintes anciennes de voir le littoral privatisé et fermé au grand public n’étaient pas fondées. L’explication réside peut-être dans le fait que l’ensemble de la zone côtière fait partie de la région fédérale de Saint-Pétersbourg. À mon avis, cela suggère que les possibilités de corruption dans les transactions immobilières au détriment de l’intérêt public ont été considérablement réduites par rapport à une situation où des autorités locales de niveau inférieur, ouvertes à la corruption, auraient pris des décisions en matière de répartition.
Quelle qu’en soit la raison, la situation est aujourd’hui remarquable à l’échelle européenne. L’ensemble du littoral sablonneux s’étendant sur des dizaines de kilomètres est ouvert gratuitement au public, sans aucune des concessions privées pour les loueurs de chaises-longues qui émaillent le littoral en Belgique ou en Italie, par exemple. Le long de la route côtière, de nombreux parkings permettent aux touristes d’accéder aux plages comme bon leur semble. De l’autre côté de la route côtière, on trouve des forêts de pins qui, en automne, sont le terrain de chasse privilégié des amateurs de bolets et d’autres champignons prisés.
Pour que personne ne croie que la bande côtière de Pétersbourg, sur le golfe de Finlande, est réservée à l’été et aux excursions d’automne, il convient de mentionner qu’en plein hiver, ces stations attirent les skieurs de fond. Que les plages puissent offrir de bonnes pistes de ski lorsque la neige s’accumule est une évidence. Ce qui n’est pas évident, c’est que le golfe lui-même peut offrir des possibilités de ski formidables lorsqu’il gèle. L’eau du golfe n’est que légèrement salée, de sorte que le grand gel peut se produire même quand l’hiver est moins rigoureux. Outre les skieurs, de nombreux pêcheurs sur glace s’aventurent dans le golfe pour y passer la journée, réconfortés par des flacons de vodka ou de brandy.
Sur cette bande côtière, il y a des hôtels très recherchés et de nombreux restaurants très attrayants qui proposent des menus originaux. Un week-end d’été comme aujourd’hui, toutes les tables sont occupées et il se peut que vous deviez faire la queue pour obtenir une place, car aucune réservation n’est acceptée.
Parmi les restaurants à thème, citons un établissement situé à plusieurs kilomètres de chez nous, qui dispose d’étangs interconnectés devant lesquels les convives pêchent leur propre poisson que le chef prépare. Il va sans dire qu’ils ne pêchent pas le poisson-chat, mais l’esturgeon et d’autres prises de choix.
Un autre restaurant situé à proximité de notre hôtel porte le nom de « Stroganoff » et est un véritable palace pour les amateurs de viande. La partie centrale du menu énumère « la côte de bœuf, le faux-filet » et d’autres morceaux de bœuf américain à côté du filet mignon universellement connu, dans des portions de 300 à 350 grammes. Fait remarquable, la liste de ces morceaux est en deux exemplaires : l’un pour le bœuf nourri au maïs, à environ 35 euros, et l’autre pour le bœuf nourri à l’herbe, à environ 24 euros. À ma connaissance, les carnivores belges ne disposent pas d’un tel choix…
*****
Maintenant que j’ai parlé de Zelenogorsk, je reviens aux souvenirs du passé avant d’ajouter quelques commentaires sur le présent orienté vers la famille qui est très évident dans cette ville.
Ma première visite à Zelenogorsk remonte à 1972, lorsque moi et d’autres universitaires Fulbright ainsi que des professeurs participant à l’échange universitaire entre les États-Unis et l’URSS avons été invités à prendre un cocktail par le consul américain dans sa datcha à Zelenogorsk. Nous savions tous que Zelenogorsk se trouvait juste à la limite des 30 km de Leningrad, la distance maximale que les étrangers pouvaient parcourir à l’époque soviétique. Le consul était un hôte généreux et ce fut une visite mémorable. C’est à cette occasion que j’ai appris un peu de l’histoire de Zelenogorsk grâce à son nom finlandais pré-soviétique, Terijoke.
Ma dernière visite à Zelenogorsk remonte à 2010, lorsque nous l’avons traversée pour nous rendre ou revenir de la ville de Primorsk, plus haut sur la côte et juste à côté de Vyborg, où ma femme et moi sommes allés rencontrer des agents immobiliers et inspecter des terrains disponibles pour la construction ou des maisons prêtes à l’emploi à utiliser comme résidences d’été. Cette aventure est décrite en détail dans Dacha Tales : Life in the Russian Hinterland, Larisa Zalesova (2020).
Zelenogorsk était alors encore dans un état délabré. La principale promenade-parc menant de la route côtière au littoral passait entre des manèges de parc d’attractions en panne.
Aujourd’hui, c’est comme si ce passé peu reluisant n’avait jamais existé. La statue de Lénine se dresse toujours au-dessus de la route côtière, mais elle est désormais entourée d’une pelouse bien entretenue. La promenade du parc est agrémentée de massifs floraux saisonniers qui apportent une touche de distinction. Les manèges pour enfants sont en parfait état de marche et ont leurs petits clients à bord. Une très belle grande roue se trouve à l’extrémité du parc. Le long du chemin, des stands vendent des épis de maïs chauds, des glaces et des hot-dogs. La plage de sable de 200 mètres de large est impeccable. Il y a plusieurs bancs biplaces en bois courbé dans le sable, qui peuvent être utilisés selon le principe du premier arrivé, premier servi. Il y a de nouveaux vestiaires en bois en demi-cercle couplés. Les balançoires et autres structures de l’aire de jeux sont fabriquées à partir de rondins bruns nus. Ces solutions innovantes et esthétiques en bois naturel s’étendent aux bancs du parc qui bordent la promenade.
J’insiste sur le fait que l’accent est mis sur la gratuité des installations adaptées aux familles avec des enfants en bas âge. Vladimir Poutine et son gouvernement parlent de « valeurs familiales ». Le parc de Zelenogorsk et ce que j’ai vu dans notre hôtel Repino montrent que ces valeurs ne sont pas seulement des paroles creuses de politiciens : elles sont mises en œuvre de manière à avoir un impact sur la conscience et le plaisir quotidien des gens.
La nature démocratique de ces stations est soulignée par le fait qu’elles sont bien desservies par les transports publics. La ligne côtière relève de l’autorité municipale de Pétersbourg et les bus qui circulent maintenant toutes les 15 minutes entre un arrêt de métro important de la ville et Zelenogorsk sont les mêmes que ceux qui circulent dans mon arrondissement de Pouchkine. Ils sont tous équipés de lecteurs de cartes de crédit pour le paiement et d’écrans vidéo indiquant les prochains arrêts de bus. En outre, ces stations sont desservies par des trains de banlieue.
*****
Au début, j’ai mentionné que le peintre le plus célèbre du règne de Nicolas II, Ilya Repin, avait construit ici une maison de campagne qu’il avait baptisée Penaty en référence à la mythologie romaine et à ses dieux qui protégeaient le foyer familial. La maison a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, puis reconstruite et aujourd’hui aménagée avec des œuvres d’art, des meubles et des souvenirs datant des quarante années de résidence de l’artiste, de 1890 jusqu’à sa mort en 1930.
Pendant cette période, Repin a vécu ce que tant de personnes en Europe centrale ont vécu à la fin de la Seconde Guerre mondiale et ce que les Ukrainiens pourraient bien vivre à la fin de la guerre actuelle : se retrouver dans un nouveau pays avec de nouvelles frontières alors qu’ils n’ont pas bougé d’un pouce de chez eux.
Après la Révolution Octobre et l’indépendance de la Principauté de Finlande par rapport à l’Empire russe, tout le littoral jusqu’à l’actuelle Repino avait cessé d’être russe. L’artiste s’est retrouvé à Penaty, à sec et sans le sou, dans un pays étranger, et lorsqu’il est mort et a été enterré dans la propriété, il était toujours dans un pays étranger. La propriété n’est redevenue russe qu’en 1940.
Il y a un an, lorsque nous avons visité le Musée national d’art d’Helsinki, il y avait une grande exposition sur Ilya Repin, qu’ils désignaient en grosses lettres comme un artiste finlandais et en petites lettres comme un Russe. Bien entendu, Repin n’était pas plus un peintre finlandais que Rachmaninov n’était un compositeur américain, même si de nombreux New-Yorkais affirment le contraire.
Repin n’a jamais pris la nationalité finlandaise, bien qu’il ait fait don d’un grand nombre de ses œuvres d’art à l’État finlandais et qu’il ait reçu des commandes de riches habitants pour réaliser leurs portraits, lesquels constituaient son talent particulier et distinctif.
Parmi les œuvres d’art majeures de Repin, mondialement connues, on peut citer sa représentation tragique d’Ivan le Terrible tenant dans ses bras le corps de son fils qu’il vient d’assassiner. Il y a aussi sa peinture monumentale des bateliers de la Volga. Sans oublier sa peinture à grande échelle des Cosaques de Zaporozhie, qui offre un admirable portrait psychologique des brutes féroces dont parle le romancier ukraino-russe Nikolaï Gogol dans Taras Boulba. Compte tenu de l’état d’avancement de la guerre, cette peinture en particulier est très opportune. Toutes ces peintures peuvent être admirées au Musée Russe du centre de Pétersbourg.
Ilya Repin a vécu et travaillé à l’époque où des artistes russes comme Malevitch jetaient les bases d’un nouvel art abstrait qui allait dominer le XXe siècle. Mais la culture russe doit beaucoup à Ilya Repin pour sa compréhension psychologique de ses sujets, qui comptaient parmi les chanteurs, les hommes de lettres et les hommes d’État les plus célèbres de son époque. Ce musée de banlieue permet au visiteur de comprendre l’homme et ce qui le faisait vibrer. Je le recommande vivement à tous ceux qui s’aventurent dans ce coin de pays.
Am Strand: Notizen aus einem finnischen Golfresort
Der NATO-Gipfel in Vilnius ist vorbei. Die ukrainische Gegenoffensive ist wegen Munitionsmangels und der Notwendigkeit, die Truppen nach den horrenden Verlusten neu zu formieren, ins Stocken geraten. Die russische Offensive hat noch nicht begonnen. Und so befinden wir Russland-Experten uns in der Sommerflaute, die man normalerweise im Juli erwartet, wenn die Ferienzeit in vollem Gange ist.
Wie lange diese Pause im Nachrichtengeschehen andauern wird, kann niemand sagen. Nach dem normalen Weg der Dinge steht das nächste große internationale Treffen erst vom 22. bis 24. August auf dem Programm, wenn die Staats- und Regierungschefs der BRICS-Staaten in Johannesburg zusammenkommen. Berichten aus Südafrika zufolge wird Wladimir Putin zusammen mit seinen Amtskollegen persönlich daran teilnehmen.
Unter diesen Bedingungen der Flaute möchte ich das tun, was ich vor meiner Reise nach Russland geplant hatte: meine Reiseeindrücke von Russen während ihres Sommerurlaubs im Großraum St. Petersburg mit den Lesern teilen.
Ich habe die erste Woche meiner Reise in der Nähe der Stadt verbracht, nur 25 Kilometer nordöstlich an der Küste des Finnischen Meerbusens. Die Siedlung, in der ich wohne, heißt Repino, zu Ehren des berühmtesten russischen Künstlers des späten 19. und frühen 20. Jahrhunderts, Ilja Repin, dessen Landhaus, die Datscha, die heute ein staatliches Museum ist, nur ein paar Kilometer von meinem Hotel Repinskaya entfernt liegt. Ich werde gleich ein oder zwei Worte über ihn sagen. Doch zunächst möchte ich erklären, was dieses Hotel für mich bedeutet, indem ich einige Überlegungen zu früheren Besuchen anstelle. Dann werde ich über die heutige Kundschaft und die damit zusammenhängende Frage der “Familienwerte” in Herrn Putins Russland sprechen.
*****
Mein Aufenthalt in Repino ist das, was ich die “Rip Van Winkle”-Erfahrung nennen werde. Das letzte Mal war ich vor vielleicht 25 Jahren hier, als das Hotel, in dem ich mich jetzt einmiete, eine Art schäbiges Bordell war: Die Kundschaft bestand aus Lastwagenfahrern, die stundenweise Zimmer für sexuelle Dienstleistungen annahmen. Aber das war nichts Ungewöhnliches in den Jelzin-Jahren, als die Wirtschaft ruiniert war, als anständige Leute mittleren Alters arbeitslos waren und ihre Söhne bestenfalls als Bodyguards oder Türsteher in Bars arbeiteten, als allzu viele ihrer Töchter Callgirls waren. Es war die Zeit der ungeregelten Immobilienentwicklung, als man befürchten musste, dass die gesamte Küste unter den Reichen aufgeteilt werden würde, die drei Meter hohe Zäune um ihre Strandgrundstücke errichteten und die Öffentlichkeit auf den verbliebenen offenen Sand zurückdrängten.
Auf der anderen Seite der Küstenstraße, einen kurzen Spaziergang den Hügel hinauf in Richtung der S-Bahn-Linie, befand sich eine noch aus Sowjetzeiten stammende Einrichtung, das Sommerhaus der Kameraleute, in dem die Filmemacher der LenFilm-Studios und andere hochrangige Mitarbeiter und Schauspieler für sich und ihre Familie Zimmer mit Vollpension reservieren und einige Wochen am Meer verbringen konnten, und das zu einem sehr niedrigen Preis. Als Journalistin, die über das kulturelle Leben in St. Petersburg berichtete, bekam meine Frau dort Zimmer für sich und unsere Tochter. Ich kam an den Wochenenden vorbei. Der Ort war schäbig. Die großen Stars setzten ihre Kinder ab, für die ihre betagten Eltern als Vormund fungierten, während sie zu nobleren Urlaubszielen aufbrachen.
Das Haus der Kinematographen wurde vor mehr als einem Jahrzehnt geschlossen. Und das Hotel Repinskaya erfand sich im Einklang mit den neuen Werten und der neuen Wirtschaft der Putin-Jahre völlig neu. Das Gebäude wurde entkernt und zu dem sehr modernen, komfortablen Familienhotel der mittleren Preisklasse umgebaut, in dem wir heute wohnen. Es gibt hier viele junge Familien, d.h. Familien mit einem oder mehreren Säuglingen, Kleinkindern oder Kindern im Grundschulalter. Es gibt auch einige ältere Ehepaare, die vielleicht ihre kleinen Enkelkinder in Obhut nehmen. Und es gibt einige Paare älterer Damen, die Selbstversorger-Studios im selben Hotel mieten. Das Hotel bietet Nachmittagsunterhaltung für die Kinder an, die von Mädchen in gelben Sweatshirts mit der Aufschrift “Animation” betreut werden. Der Begriff ist unumwunden aus dem französischen Lexikon der Club-Med-Einrichtungen übernommen.
Die Zimmer im Repinskaya-Hotel kosten jetzt umgerechnet 120 Euro pro Nacht für zwei Personen inklusive Frühstück in den so genannten “Comfort Class”-Zimmern, also 30-Meter-Zimmern mit Balkon und Meerblick. Die gleiche Fläche wird zum fast gleichen Preis auch in Zweibettzimmern angeboten, die vier Personen Platz bieten, was wir im amerikanischen Jargon als Familiensuite bezeichnen würden. Diese Konfiguration war sicherlich gut geplant, um das Zielpublikum des Hotels anzusprechen. Die Zimmer für zwei Personen verfügen über einen in das Badezimmer integrierten Doppel-Whirlpool, was für junge Paare sehr praktisch ist.
Und welchen sozialen Status haben die Kunden? Achten Sie nicht auf die Kleidung, denn hier gibt es keine Starlets und alle sind ziemlich leger. Der Schlüssel liegt auf dem Parkplatz: kein einziger einfacher Lada. Die Autos scheinen meist in der Preisklasse zwischen 30.000 und 50.000 Euro zu liegen. Die Mercedes-Crossover werden jetzt von chinesischen Heelys und Havals verdrängt. Die Besitzer gehören per Definition zur mittleren Mittelschicht. Die wirklich wohlhabenden Russen haben eine eigene Datscha oder eine Wohnung an der Küste oder leben jetzt in Dubai und haben keinen Bedarf an Repino.
Es gibt viele Querverweise auf die europäische Lebensart. Der Frühstückskaffee in unserem Hotel wird von Automaten geliefert, die Espresso, Americano und Cappuccino direkt aus den gemahlenen Kaffeebohnen und der frischen Milch zubereiten, die sie auf Bestellung aufschäumen. Und was ist daran ungewöhnlich, werden Sie vielleicht sagen? Ungewöhnlich ist, dass der Kaffee die gleiche Qualität hat wie in dem Hotel in Venedig, das wir am liebsten mögen. Ein solcher Kaffee ist in Brüssel nur schwer zu finden.
Ein “Gastronom” auf der anderen Straßenseite unseres Hotels bietet italienisches Gebäck und andere Leckereien zu himmelhohen Preisen für eine Klientel von Datscha-Besitzern an, die für die Freuden von Florenz bezahlen, während sie zu Hause bleiben.
Ansonsten ist das Hotelfrühstück hier sehr typisch russisch: eine große Vielfalt, die von den unverzichtbaren Pfannkuchen (bliny) mit Marmelade und heißem Haferflocken-Kascha (Müsli) über Cocktail-Hotdogs und schwedische Fleischbällchen bis hin zu verschiedenen Kartoffel- und Reissalaten, Käsekuchen usw. sowie dem fermentierten Milchgetränk “Kefir” mit oder ohne Obst reicht, bis hin zur frischen Wassermelone aus dem tiefen russischen Süden. Das Frühstück ist traditionell die wichtigste Mahlzeit des Tages. Wenn es im Zimmerpreis inbegriffen ist, wie es hier der Fall ist, haben Sie Ihre Ausgaben für das tägliche Leben bereits erheblich gesenkt.
Das Hotel bietet einen Fahrradverleih an, und das Angebot wird rege genutzt, denn parallel zur Autobahn verlaufen Dutzende von Kilometern asphaltierte Rad- und Fußgängerwege.
Natürlich sind die meisten Urlauber wegen des Strandes hier und ein Wort dazu ist angebracht. Das Hotel Repinskaya liegt direkt am Strand, und es sind nur 200 Meter Fußweg durch feinen Sand, um das Wasser zu erreichen. Der Nachteil ist, dass dieser Strand sehr flach ist, d.h. man muss 100 Meter weit waten, um bis zu den Knien im Wasser zu sein, und 300 Meter, um bis zur Hüfte im Wasser zu sein. An einem windigen Tag, und die heutigen Tage sind windig, ist das ein langer Weg in der Kälte, wenn man mit dem Schwimmen fertig ist. Die Wassertemperatur beträgt erfrischende 18 Grad Celsius.
Allerdings gibt es nur 5 km weiter von Petersburg entfernt einen Strand in Zelenogorsk, an dem man fast vom Ufer aus schwimmen kann. Wir sind heute dorthin gefahren, und was ich auf dem Weg dorthin gesehen habe, ist eine notwendige Ergänzung zu meinen Bemerkungen über den Rip Van Winkle-Charakter dieser ganzen Erfahrung.
Es war klar, dass unsere Befürchtungen aus der Vergangenheit, das Ufer würde privatisiert und für die Allgemeinheit gesperrt werden, unberechtigt waren. Vielleicht liegt die Erklärung darin, dass das gesamte Küstengebiet Teil der föderalen Region St. Petersburg ist. Meiner Meinung nach deutet dies darauf hin, dass die Möglichkeiten für korrupte Immobiliengeschäfte gegen das öffentliche Interesse drastisch reduziert wurden, verglichen mit einer Situation, in der lokale Behörden auf niedriger Ebene, die offen für Bestechung sind, Entscheidungen über das Baurecht treffen könnten.
Was auch immer der Grund sein mag, die heutige Situation ist im europäischen Vergleich bemerkenswert. Der gesamte, sich über Dutzende von Kilometern erstreckende Sandstrand ist für die Öffentlichkeit kostenlos zugänglich, ohne die privaten Konzessionen für Liegestuhlvermieter, die beispielsweise in Belgien oder Italien die Küste verschandeln. Entlang der Küstenstraße gibt es zahlreiche Parkplätze, so dass die Touristen die Strände erreichen können, wo immer sie wollen. Auf der anderen Seite der Küstenstraße erstrecken sich Pinienwälder, die im Herbst ein Paradies für Sammler von Steinpilzen und anderen wertvollen Pilzen darstellen.
Damit niemand glaubt, der Petersburger Küstenstreifen am Finnischen Meerbusen sei nur etwas für Sommer- und Herbstausflüge, sei erwähnt, dass diese Orte im Vollwinter Langläufer anziehen. Dass die Strände bei Schneelage gute Loipen bieten, versteht sich von selbst. Was nicht offensichtlich ist, ist die Tatsache, dass der Golf selbst ein hervorragendes Skigebiet ist, wenn er zugefroren ist. Das Wasser des Golfs ist nur leicht salzhaltig, so dass eine Eisfläche auch in weniger strengen Wintern sehr wahrscheinlich ist. Neben den Skifahrern gibt es auch viele Eisfischer, die den Tag auf dem Golf verbringen und sich mit Wodka- oder Schnapsflaschen trösten.
An diesem Küstenstreifen gibt es nicht nur schöne Hotels, sondern auch viele attraktive Restaurants mit einer besonderen Speisekarte. An einem Sommerwochenende wie heute sind alle Tische besetzt, und es kann vorkommen, dass Sie in der Schlange warten müssen, um einen Platz zu bekommen, da keine Reservierungen angenommen werden.
Ein Beispiel für ein Themenrestaurant ist ein Lokal einige Kilometer von uns entfernt, das über miteinander verbundene Teiche verfügt, aus denen die Gäste ihren eigenen Fisch fangen, den der Koch dann zubereitet. Natürlich fangen sie keine Welse, sondern Störe und andere wertvolle Fische.
Ein anderes Restaurant in der Nähe unseres Hotels firmiert unter dem Namen “Stroganoff” und ist ein Palast für Fleischfreunde. Im Mittelteil der Speisekarte sind “Strip Loin, Rib-Eye” und andere amerikanische Rindfleischstücke neben dem allseits bekannten Filet Mignon in Portionen von 300 bis 350 Gramm aufgeführt. Bemerkenswert ist, dass die Liste dieser Teilstücke doppelt vorhanden ist: eine für mit Mais gefüttertes Rindfleisch für etwa 35 Euro und eine andere für mit Gras gefüttertes Rindfleisch für etwa 24 Euro. Soweit ich weiß, wird Fleischfreunden in Belgien keine solche Auswahl geboten…
*****
Nun, da ich Selenogorsk erwähnt habe, möchte ich auf die Erinnerungen an die Vergangenheit zurückkommen, bevor ich einige Bemerkungen über die familienorientierte Gegenwart dieser Stadt mache.
Mein erster Besuch in Zelenogorsk fand 1972 statt, als ich und andere Fulbright-Stipendiaten sowie Dozenten im Rahmen des akademischen Austauschs mit der UdSSR vom amerikanischen Konsul zu einem Cocktail in seine Datscha in Zelenogorsk eingeladen wurden. Wir alle wussten, dass Selenogorsk nur 30 km von Leningrad entfernt war, was zu Sowjetzeiten die maximale Entfernung für Ausländer darstellte. Der Konsul war ein großzügiger Gastgeber und es war ein denkwürdiger Besuch. Bei dieser Gelegenheit erfuhr ich etwas über die Geschichte von Zelenogorsk, dessen vorsowjetischer finnischer Name Terijoke war.
Mein letzter Besuch in Selenogorsk war 2010, als wir auf dem Weg nach oder von der Stadt Primorsk, weiter oben an der Küste und in der Nähe von Wyborg, durch die Stadt fuhren, wo meine Frau und ich uns mit Immobilienmaklern trafen und Grundstücke besichtigten, die für den Bau von Häusern oder fertigen Häusern zur Nutzung als Sommerresidenzen zur Verfügung standen. Dieses ganze Abenteuer wird in Dacha Tales: Life in the Russian Hinterland (Dacha Tales: Das Leben im russischen Hinterland) von Larisa Zalesova (2020) beschrieben.
Zelenogorsk befand sich damals noch in einem baufälligen Zustand. Die Hauptpromenade, die von der Küstenstraße hinunter zur Küste führte, verlief zwischen heruntergekommenen Fahrgeschäften eines Vergnügungsparks.
Heute ist diese verdorbene Vergangenheit so, als hätte es sie nie gegeben. Die Lenin-Statue steht immer noch oberhalb der Küstenstraße, ist aber jetzt von einem gepflegten Rasen umgeben. Die Parkpromenade ist mit saisonalen Blumenbeeten geschmückt, die einen Hauch von Würde verleihen. Die Fahrgeschäfte für Kinder sind in einwandfreiem Zustand und haben ihre kleinen Kunden an Bord. Am Ende des Parks befindet sich ein sehr schönes Riesenrad. Entlang des Weges gibt es Stände, an denen Maiskolben, Eis und Hot Dogs verkauft werden. Der 200 Meter breite Sandstrand ist tadellos. Es gibt mehrere ungewöhnliche zweisitzige gebogene Holzbänke im Sand, die nach dem Motto “Wer zuerst kommt, mahlt zuerst” genutzt werden können. Es gibt neue halbrunde Umkleidekabinen aus Holz, die miteinander verbunden sind. Die Schaukeln und andere Spielgeräte sind aus nackten braunen Baumstämmen gefertigt. Diese innovativen und ästhetisch ansprechenden Lösungen aus Naturholz setzen sich auch bei den Parkbänken entlang der Promenade fort.
Ich hebe hervor, dass die Betonung auf der Bereitstellung kostenloser Einrichtungen liegt, die für Familien mit kleinen Kindern geeignet sind. Wladimir Putin und seine Regierung sprechen von “Familienwerten”. Der Park in Zelenogorsk und das, was ich in unserem Hotel in Repino gesehen habe, zeigen, dass diese Werte nicht nur leere Worte von Politikern sind: Sie werden in einer Weise umgesetzt, die Auswirkungen auf das Bewusstsein der Menschen und ihr tägliches Vergnügen hat.
Der demokratische Charakter dieser Erholungsorte wird durch die gute Anbindung an den öffentlichen Nahverkehr unterstrichen. Die Küstenlinie gehört zur Stadtverwaltung von Petersburg, und die Busse, die jetzt alle 15 Minuten von einer großen U-Bahn-Haltestelle in der Stadt nach Zelenogorsk fahren, sind dieselben Busse der neuesten Generation, die auch in meinem Stadtbezirk Puschkin fahren. Sie sind alle mit Kreditkartenlesegeräten für die Bezahlung ausgestattet und verfügen über Videodisplays, auf denen die nächsten Haltestellen angezeigt und aufgerufen werden. Darüber hinaus werden diese Orte von Pendlerzügen angefahren.
*****
Zu Beginn erwähnte ich, dass der berühmteste Maler der Regierungszeit von Nikolaus II, Ilja Repin, hier ein Landhaus gebaut hat, das er in Anlehnung an die römische Mythologie und ihre Götter, die den Familienherd beschützen, Penaty nannte. Das Haus wurde im Zweiten Weltkrieg zerstört, dann aber wieder aufgebaut und ist heute mit Kunstwerken, Möbeln und Erinnerungsstücken aus den vierzig Jahren, die der Künstler hier von 1890 bis zu seinem Tod im Jahr 1930 verbrachte, ausgestattet.
In dieser Zeit erlebte Repin, was so viele Menschen in Mitteleuropa am Ende des Zweiten Weltkriegs durchmachten und was auch die Ukrainer nach dem Ende des gegenwärtigen Krieges durchmachen könnten: Sie fanden sich in einem neuen Land mit neuen Grenzen wieder, obwohl sie sich keinen Zentimeter von ihrer Heimat entfernt hatten.
Nach der Oktoberrevolution und der Unabhängigkeit des Fürstentums Finnland vom Russischen Reich war der gesamte Küstenstreifen bis zum heutigen Repino nicht mehr russisch. Der Künstler fand sich in Penaty auf dem Trockenen und mittellos in einem fremden Land wieder, und als er starb und auf dem Grundstück begraben wurde, befand er sich immer noch in einem fremden Land. Erst 1940 wurde es wieder russisch.
Als wir vor einem Jahr das Nationale Kunstmuseum in Helsinki besuchten, gab es dort eine große Ausstellung über Ilja Repin, den sie in großen Buchstaben als finnischen Künstler und in kleinen Buchstaben als Russen bezeichneten. Natürlich war Repin genauso wenig ein finnischer Maler, wie Rachmaninow ein amerikanischer Komponist war, auch wenn viele New Yorker das anders sehen würden.
Repin nahm nie die finnische Staatsbürgerschaft an, obwohl er viele seiner Kunstwerke dem finnischen Staat stiftete und von wohlhabenden Einwohnern den Auftrag erhielt, sie zu porträtieren, was sein besonderes und herausragendes Talent war.
Zu Repins weltberühmten Hauptwerken gehört seine tragische Darstellung von Iwan dem Schrecklichen, der den Leichnam seines gerade ermordeten Sohnes in den Armen hält. Dann ist da noch sein monumentales Gemälde der Wolgaschiffsleute. Ganz zu schweigen von seinem großformatigen Gemälde der Saporoger Kosaken, das ein bewundernswertes psychologisches Porträt der von dem ukrainisch-russischen Romanautor Nikolai Gogol in Taras Bulba beschriebenen Halsabschneider darstellt. In Anbetracht der gegenwärtigen Kriegssituation ist gerade dieses Gemälde von großer Aktualität. Alle diese Gemälde können im Russischen Museum in der Petersburger Innenstadt besichtigt werden. Ilja Repin lebte und arbeitete zur gleichen Zeit, als russische Künstlerkollegen wie Malewitsch den Grundstein für eine neue, abstrakte Kunst legten, die das 20. Jahrhundert dominieren sollte. Doch für seine psychologischen Einblicke in seine Porträtierten, die zu den berühmtesten Sängern, Literaten und Staatsmännern seiner Zeit gehörten, ist die russische Kultur Repin zu großem Dank verpflichtet. Dieses Museum in der Vorstadt vermittelt dem Besucher ein heimatliches Verständnis des Mannes und dessen, was ihn bewegte. Ich kann es jedem, der sich in diese Richtung begibt, nur wärmstens empfehlen.
En la playa: notas desde un resort en el Golfo Finlandés
La Cumbre de la OTAN en Vilnius llegó y se fue. La contraofensiva ucraniana está menguando por falta de municiones y la necesidad de reconfigurar las tropas después de las horrendas pérdidas. La ofensiva rusa aún no ha comenzado. Y así, los expertos en Rusia nos encontramos en la pausa de verano que normalmente se espera en julio, cuando la temporada de vacaciones está en pleno apogeo.
Nadie puede decir cuánto durará esta pausa en los eventos noticiosos. En el curso normal de los acontecimientos, la próxima gran reunión internacional en el calendario mundial llegará solo en el período del 22 al 24 de agosto, cuando los líderes del BRICS se reunirán en Johannesburgo. Los informes de Sudáfrica nos dicen que Vladimir Putin asistirá en persona junto con sus pares.
Bajo estas condiciones de calma, propongo hacer lo que indiqué que estaba en mis planes antes de emprender este viaje a Rusia: compartir con los lectores mis impresiones de viaje de los rusos en sus vacaciones de verano en la gran región de San Petersburgo.
He estado pasando esta primera semana de mi viaje cerca de la ciudad, a solo 25 kilómetros al noreste a lo largo de las costas del Golfo de Finlandia. El asentamiento donde me alojo se llama Repino, en honor al artista más famoso de Rusia de finales del siglo 19, principios del siglo 20, Ilya Repin, cuya casa de campo, o dacha, ahora un museo estatal, está a solo un par de kilómetros de mi hotel Repinskaya. Dedicaré algunas palabras respecto a él en un momento. Pero antes quiero explicar lo que este hotel significa para mí ofreciendo algunas reflexiones sobre visitas pasadas. Luego hablaré sobre su clientela actual y toda la cuestión relacionada con los “valores familiares” en la Rusia del Sr. Putin.
*****
Mi estancia en Repino es lo que llamaré la experiencia ‘Rip Van Winkle’. La última vez que estuve aquí fue hace unos 25 años, cuando el mismo hotel donde ahora alquilo era una especie de casa de putas en mal estado: la clientela compuesta por camioneros tomaba habitaciones por hora para servicios sexuales. Pero eso no era nada inusual en los años de Yeltsin, cuando la economía estaba destrozada, cuando las personas decentes de mediana edad se quedaban sin trabajo y sus hijos, en el mejor de los casos, trabajaban como guardaespaldas o porteros de bar, cuando demasiadas de sus hijas eran prostitutas. Esa fue la época del desarrollo inmobiliario no regulado, cuando había buenas razones para temer que toda la costa se repartiera entre los ricos, que construirían cercas de tres metros de altura alrededor de sus propiedades frente a la playa y el público sería arreado en lo que quedaba de arena abierta.
Al otro lado de la carretera costera, después de un corto paseo cuesta arriba en dirección a la línea del tren suburbano, había una institución remanente de los días soviéticos, la Casa de Cinematógrafos de verano, donde los cineastas de los estudios LenFilm y personal de alto rango y actores podían reservar habitaciones para ellos y sus familia en régimen de pensión completa y pasar algunas semanas relajándose junto al mar a precios insignificantes. Como periodista que cubre la vida cultural de San Petersburgo, mi esposa consiguió habitaciones allí para ella y nuestra hija. Yo llegaba los fines de semana. El lugar estaba en mal estado. Las grandes estrellas dejaban a sus hijos allí para que sus ancianos padres les sirvieran como cuidadores, mientras se dirigían a destinos vacacionales más elegantes.
La Casa de Cinematógrafos cerró hace más de una década. Y el Hotel Repinskaya se reinventó por completo en concordancia con los nuevos valores y la nueva economía de los años de Putin. El edificio fue destruido y reacondicionado para convertirse en un hotel familiar muy moderno, cómodo y de mediano precio en el que vivimos hoy. Hay muchas familias jóvenes aquí, con lo que quiero decir familias con uno o varios bebés, niños pequeños o niños en edad de asistir a la escuela primaria. También hay algunas parejas de ancianos que pueden estar cuidando a sus nietos jóvenes. Y hay algunos pares de señoras mayores que alquilan estudios con cocina en el mismo hotel. El hotel ofrece entretenimiento para los niños por la tarde supervisado por chicas con sudaderas amarillas con la leyenda “Animación” impresa en ellas. El término se toma sin inhibiciones del léxico francés de los establecimientos del Club Med.
Las habitaciones en el hotel Repinskaya ahora tienen un precio equivalente en rublos de 120 euros por noche para dos personas, incluido el desayuno en lo que llaman habitaciones “clase confort”, es decir, habitaciones de 30 metros con balcones con vistas al mar. La misma superficie también se ofrece a casi el mismo precio dividida en dos habitaciones con capacidad para cuatro personas en lo que llamaríamos una suite familiar en la jerga estadounidense. Esta configuración seguramente fue bien planeada para atraer a la clientela ideal del hotel. Las habitaciones para dos tienen jacuzzis dobles integrados en el baño, una característica lujosa para parejas jóvenes.
¿Y cuál es el estatus social de los clientes? No se presta atención a la vestimenta, porque aquí no hay estrellas y todos son bastante informales. La clave está en el estacionamiento: ni un solo y modesto Lada. Los coches parecen estar en su mayoría en el rango de precios de 30.000 a 50.000 euros. Los crossovers de Mercedes ahora están siendo superados por los chinos Heelys y Havals. Los propietarios son, por definición, de clase media media. Los rusos verdaderamente ricos tienen sus propias dachas o apartamentos en la costa, o ahora están en Dubai y no tienen necesidad del Repino.
Abundan las referencias cruzadas al modo de vida europeo. El café del desayuno en nuestro hotel es proporcionado por máquinas automáticas que hacen espresso, americano y capuchino que muelen directamente de los granos de café y la leche fresca que vierten al vapor y a pedido. ¿Y qué hay de inusual en eso, podrían comentar? Lo que es inusual es que el café es de la misma calidad que obtenemos en el hotel de Venecia que más nos gusta. Un café como este es endiabladamente difícil de encontrar en Bruselas.
Un “Gastronom” de primera calidad y precio premium al otro lado de la calle de nuestro hotel ofrece galletas italianas y otras delicias a precios altísimos para una clientela de propietarios de dachas que pagarán por los placeres de Florencia mientras se quedan en casa.
De lo contrario, los desayunos del hotel aquí son muy típicamente rusos: gran variedad, que van desde los panqueques esenciales (bliny) con mermelada y avena caliente kasha (cereal), hasta hot dogs tamaño de cóctel y albóndigas suecas, hasta una variedad de ensaladas de papa y arroz, pasteles de queso, etc., así como la bebida de leche fermentada ‘kéfir’ con o sin fruta, hasta la sandía fresca que viene del profundo sur de Rusia. Los desayunos son por tradición el alimento más abundante del día. Cuando están incluidos en la tarifa de la habitación, como es el caso aquí, ya se han reducido sustancialmente los gastos cotidianos.
El hotel ofrece alquiler de bicicletas y hay muchos entusiastas, ya que hay senderos asfaltados para bicicletas y peatones que corren por decenas de kilómetros paralelos a la carretera.
Por supuesto, la mayoría de los turistas están aquí por la playa y unas palabras al respecto son pertinentes. El hotel Repinskaya da directamente a la playa y tiene solo 200 metros a pie de arena fina para llegar a la orilla del agua. En el lado negativo, esta playa en particular es muy poco profunda, con lo que quiero decir que tienes que vadear 100 metros para que el agua esté por encima de tus rodillas y 300 metros para que el agua te llegue a la cintura. En un día con ráfagas de viento, y los días actuales lo son, eso es un largo camino en el frío cuando hayas terminado de nadar. La temperatura del agua en sí es de 18 grados centígrados.
Sin embargo, a solo 5 km en carretera más adelante de Petersburgo hay una playa en Zelenogorsk en la que se puede nadar casi desde la costa. Fuimos allí hoy y lo que vi en el camino es un complemento necesario para mis comentarios sobre la naturaleza de Rip Van Winkle de toda esta experiencia.
Lo que estaba claro es que nuestros temores del pasado lejano de que la costa sería privatizada y cerrada al público en general estaban fuera de lugar. Tal vez la explicación se encuentre en el hecho de que toda la zona costera es parte de la región federal de San Petersburgo. En mi opinión, esto sugiere que las oportunidades de transacciones inmobiliarias corruptas contra el interés público se redujeron drásticamente en comparación con una situación en la que las autoridades locales de bajo nivel abiertas a la corrupción estarían tomando decisiones de zonificación.
Cualquiera que sea la razón, la situación actual es notable a nivel europeo. Toda la costa de arena que se extiende por docenas de kilómetros está abierta al público de forma gratuita, sin ninguna de las concesiones privadas para rentar camastros que arruinan la costa en Bélgica o en Italia, por ejemplo. A lo largo de la carretera costera hay numerosas zonas de estacionamiento para que los turistas puedan acceder a las playas donde lo deseen. Asimismo, al otro lado de la carretera costera hay bosques de pinos que, en otoño, son los cotos de caza para los felices buscadores de boletus y otras preciadas setas.
Para que nadie crea que la franja costera de Petersburgo en el Golfo de Finlandia es solo para veranos y excursiones de otoño, vale la pena mencionar que en pleno invierno estas estaciones atraen a los esquiadores de fondo. Que las playas podrían ofrecer buenas pistas de esquí a medida que la nieve se acumula es evidente. Lo que no es obvio es que el Golfo en sí puede ofrecer un esquí excelente cuando se congela. El agua del Golfo es solo ligeramente salina, por lo que la gran helada es aún más probable incluso en inviernos menos severos. Además de los esquiadores, hay muchos pescadores en hielo que se aventuran en el Golfo para pasar el día, reconfortados como están por botellines de vodka o brandy.
En esta franja costera hay hoteles deseables y también hay muchos restaurantes muy atractivos que tienen menús diferentes. En un fin de semana de verano como hoy, todas las mesas están ocupadas y es posible que tenga que esperar en la fila para sentarse, ya que no se aceptan reservaciones.
Un ejemplo de los restaurantes temáticos es un comedor a varios kilómetros de nosotros que tiene estanques interconectados desde donde los comensales capturan su propio pescado para que el chef lo prepare. No hace falta decir que no están pescando bagre, sino esturión y otras presas valiosas.
Otro restaurante cerca de nuestro hotel opera bajo el nombre de “Stroganoff” y es un palacio para los carnívoros. La parte central del menú enumera “new york steak, rib-eye” y otros cortes de carne de res estadounidense junto con el universalmente conocido filet mignon en porciones de 300 a 350 gramos. Lo más notable es que la lista de estos cortes está por duplicado: uno para la carne de vacuno alimentada con maíz a alrededor de 35 euros y otro para la carne de vacuno alimentada con pasto a alrededor de 24 euros. Que yo sepa, a los carnívoros en Bélgica no se les ofrece tal opción…
*****
Ahora que he mencionado Zelenogorsk, vuelvo a los recuerdos del pasado antes de agregar algunos comentarios sobre el presente orientado a la familia que es muy evidente en esta ciudad.
Mi primera visita a Zelenogorsk fue en 1972 cuando yo y otros becarios Fulbright, así como profesores del intercambio académico entre Estados Unidos y la URSS, fuimos invitados a cócteles por el cónsul estadounidense a su dacha en Zelenogorsk. Todos sabíamos que Zelenogorsk estaba justo dentro del límite de 30 km de Leningrado, que era lo más lejos que los extranjeros podían viajar en los días soviéticos. El cónsul era un anfitrión generoso y aquella fue una visita memorable. En ese entonces aprendí un poco sobre la historia de Zelenogorsk de su nombre finlandés presoviético Terijoke.
Mi última visita a Zelenogorsk fue en 2010 cuando viajamos a través de él en el camino hacia o desde la ciudad de Primorsk, más arriba en la costa y justo cerca de Vyborg, donde mi esposa y yo fuimos a reunirnos con agentes inmobiliarios para inspeccionar parcelas de tierra disponibles para la construcción o casas ya construidas para su uso como residencias de verano. Toda esa aventura se describe con cierto detalle en Dacha Tales: Life in the Russian Hinterland, Larisa Zalesova (2020).
Zelenogorsk estaba entonces todavía en un estado ruinoso. El parque principal que conducía desde la carretera costera hasta la costa pasaba entre atracciones de parques de diversiones averiadas.
Hoy ese pasado arruinado es como si nunca hubiera existido. La estatua de Lenin todavía se encuentra sobre la carretera costera, pero ahora está rodeada por un césped bien cuidado. El paseo del parque está decorado con camas florales de temporada que añaden un toque de dignidad. Los juegos para niños están en perfecto estado de funcionamiento y tienen sus pequeños clientes a bordo. Hay una noria muy hermosa en el otro extremo. En el camino hay puestos que venden mazorcas de maíz, helados y hot dogs. La playa de arena de 200 metros de ancho está impecable. Hay varios bancos, no muy habituales, de dos plazas de madera curvada en la arena para usar por orden de llegada. Hay nuevos vestuarios de madera acoplados en semicírculo. Los columpios y otras estructuras del patio de recreo están hechos de troncos marrones desnudos. Estas soluciones de madera natural innovadoras y estéticamente agradables se extienden a los bancos del parque que bordean el paseo marítimo.
Insisto en que se hace hincapié en proporcionar gratuitamente instalaciones adecuadas para familias con niños pequeños. Vladimir Putin y su gobierno hablan de “valores familiares”. El parque de Zelenogorsk y lo que he visto en nuestro hotel Repino muestran que estos valores no son solo palabras vacías de los políticos: se implementan de manera que tienen un impacto en la conciencia y el placer cotidiano de las personas.
La naturaleza democrática de estos centros turísticos se ve subrayada por estar bien conectados por el transporte público. La línea costera pertenece a la autoridad municipal de Petersburgo, y los autobuses que ahora circulan cada 15 minutos desde una importante parada de metro en la ciudad hasta Zelenogorsk, son los mismos autobuses de última generación que operan en mi distrito de Pushkin. Todos están equipados con lectores de tarjetas de crédito para el pago y tienen pantallas de video que muestran y llaman a las próximas paradas de autobús. Además, estos centros turísticos son conectados por trenes suburbanos.
*****
Al principio, mencioné que el pintor más famoso del reinado de Nicolás II, Ilya Repin, construyó una casa de campo aquí a la que llamó Penaty con referencia a la mitología romana y sus dioses que protegen el hogar familiar. La casa fue destruida durante la Segunda Guerra Mundial, pero luego fue reconstruida y hoy está decorada con obras de arte, mobiliario y recuerdos que se remontan a los cuarenta años de residencia del artista aquí desde 1890 hasta su muerte en 1930.
Durante ese tiempo, Repin experimentó lo que tantas personas en Europa Central afrontaron al final de la Segunda Guerra Mundial y lo que los ucranianos bien pueden encarar cuando termine la guerra actual: encontrarse en un país nuevo con nuevas fronteras aunque no se hallan movido ni una pulgada de sus hogares.
Después de la Revolución de Octubre y la independencia del Principado de Finlandia del Imperio ruso, toda la franja de la costa hasta lo que hoy es Repino ya no era rusa. El artista se encontró en Penaty aislado y sin dinero en una tierra extranjera, y cuando murió y fue enterrado en la propiedad, todavía estaba en una tierra extranjera. Volvió a ser rusa de nuevo sólo en 1940.
Hace un año, cuando visitamos el Museo Nacional de Arte de Helsinki, estaban organizando una gran exposición de Ilya Repin, a quien designaron en letras grandes como artista finlandés y en letras pequeñas como ruso. Por supuesto, Repin no era más un pintor finlandés que Rakhmaninoff era un compositor estadounidense, aunque muchos neoyorquinos dirían lo contrario.
Repin nunca tomó la ciudadanía finlandesa, aunque donó muchas de sus obras de arte al Estado de Finlandia y recibió encargos de lugareños ricos para hacer sus retratos, que era su talento especial y distintivo.
Las principales obras de arte de Repin que son mundialmente famosas incluyen su trágica representación de Iván el Terrible sosteniendo en sus brazos el cuerpo de su hijo a quien acaba de asesinar. Luego está su pintura monumental de los transportistas de barcos del Volga. Por no hablar de su pintura en gran formato de los cosacos de Zaporozhie, que presenta un admirable retrato psicológico de los asesinos descritos por el novelista ucraniano-ruso Nikolai Gogol en Taras Bulba. Debido al momento en que nos encontramos en la guerra, esa pintura en particular es muy oportuna. Todas estas pinturas se pueden ver en el Museo Ruso en el centro de Petersburgo.
Ilya Repin vivió y trabajó al mismo tiempo que otros artistas rusos como Malevich estaban sentando las bases para un nuevo arte abstracto que dominaría el siglo 20. Pero por su percepción psicológica de sus modelos, que se encontraban entre los cantantes, figuras literarias y estadistas más famosos de su época, la cultura rusa tiene una gran deuda con Repin. Este museo suburbano le da al visitante una comprensión hogareña del hombre y sus motivaciones. Lo recomiendo encarecidamente a cualquiera que se aventure a pasar por acá.
No se tanto leer Gilberto , pero eres un gran tipo. Jose
LikeLike