Translations below into German (Andreas Mylaeus), French (Youri) and Italian (Weber Potsie)
Nachbereitung des G20-Gipfels auf WION, Indiens englischsprachigem Global Broadcaster
Es war mir ein Vergnügen, 10 Minuten vor den Kameras mit einem ungewöhnlich scharfsinnigen Moderator und einem indischen Podiumskollegen bei der WION-Rückblicks-Diskussion über das G20-Treffen in Delhi zu verbringen.
In diesen ansonsten düsteren Zeiten war dies eine Gelegenheit, die Errungenschaften der indischen Diplomatie zu feiern, die es geschafft hat, die gegensätzlichen Seiten des kollektiven Westens und des globalen Südens im Interesse eines besseren, auf Konsens basierenden globalen Wirtschaftsmanagements zu versöhnen. Das Ergebnis war, die G20 vor der Bedeutungslosigkeit zu bewahren, gerade als ein rivalisierender Vorstand für Global Governance, BRICS, auf seinem eigenen Gipfel mit einer ehrgeizigen Erneuerung auftrat, indem er seine Mitgliedschaft erweiterte und seine Aktivitäten in der Friedenssicherung sowie in der Finanzierung von Infrastrukturprojekten in den Entwicklungsländern verstärkte.
Ich möchte betonen, dass sich diese beiden Plattformen, die G20 und die BRICS, theoretisch parallel entwickeln können und sollten. BRICS ist der Ort, an dem sich der Globale Süden und seine blockfreien Freunde untereinander beraten und Ziele und Strategien vereinbaren können, ohne dass der kollektive Westen als Spielverderber auftritt. Das ist wichtig, denn die Länder des Globalen Südens haben kaum mehr gemeinsam als die Entschlossenheit, ihre Souveränität zu wahren, ihre nationalen Interessen zu verteidigen und sich nicht von externen Blöcken einschüchtern zu lassen. In der Zwischenzeit ist die G20 der Ort, an dem sich die Seiten treffen und versuchen können, ihre jeweiligen Ziele und Strategien im Sinne eines gemeinsamen Vorgehens aufeinander abzustimmen.
Der Überblick des Moderators zu Beginn des Programms gab unserer Diskussion einen guten Rahmen und ermöglichte es uns, tiefer in die spezifischen Elemente der auf dem Gipfel getroffenen Vereinbarungen einzusteigen.
Es muss betont werden, dass die Verhandlungen hinter den Kulissen, mit denen die indischen Organisatoren die Vereinigten Staaten und ihre Verbündeten in der G7 davon überzeugt haben, ihre Obstruktionspolitik aufzugeben, eine Vorlage für den G20-Gipfel im nächsten Jahr in Brasilien darstellen. Es ist offensichtlich, dass der Globale Süden, wie er von Indien vertreten wird, alle Versuche zurückweist, sich in der Frage des Ukraine-Krieges und in vielen anderen Fragen vom Westen dominieren zu lassen.
Die Entscheidung, die Teilnahme der Afrikanischen Union an der G20 vom Status eines Gastes auf den eines vollwertigen Mitglieds anzuheben, macht ebenfalls deutlich, dass die G20 den BRICS nacheifert, indem sie dem Globalen Süden eine noch größere Stimme verleiht. Die Logik dieser Entwicklungen besteht darin, die Wahrscheinlichkeit einer grundlegenden Reform des Sicherheitsrats der Vereinten Nationen und anderer UN-Institutionen zu erhöhen, so dass sie auch das Gleichgewicht der wirtschaftlichen und politischen Macht in der heutigen Welt besser repräsentieren und nicht das von 1949, wie es derzeit der Fall ist.
Unser Moderator erwähnte beiläufig eine wichtige Vereinbarung, die am Rande des G20-Gipfels bekannt gegeben wurde, nämlich die Einrichtung eines Ost-West-Korridors, der einen wesentlich schnelleren Gütertransport auf der Schiene von Indien durch den Nahen Osten nach Europa ermöglichen wird. Angesichts der Erwartung, dass Indien in den kommenden Jahren ein viel größerer Hersteller wird und einen größeren Beitrag zum globalen Handel leistet, wird die geplante neue Infrastruktur willkommen sein. Dass der Korridor von den Vereinigten Staaten und ihren Verbündeten als Antwort auf Chinas “Belt and Road”-Initiative konzipiert wurde, steht außer Zweifel, aber was soll’s?
Was in den Ausführungen über den neuen Ost-West-Korridor fehlt, ist die Frage, wie er mit dem Nord-Süd-Verkehrskorridor zusammenpasst, der jetzt durch eine Vereinbarung zwischen Russland, Iran und Indien ausgebaut wird. Dieser sieht bereits vor, dass transmodale Güter aus Russland und den zentralasiatischen Staaten in Indien ankommen und nach Saudi-Arabien verschifft werden, um von dort aus nach Westen und Süden, nach Nordostafrika, weiter transportiert zu werden. Das Ergebnis dieser beiden Projekte wird sein, dass Indien zu einem wichtigen Verkehrsknotenpunkt in Asien wird.
Synthèse du sommet du G20 sur WION, le radiodiffuseur mondial
en langue anglaise de l’Inde
J’ai eu le plaisir de partager 10 minutes devant les caméras avec un animateur d’émission exceptionnellement perspicace et un collègue indien dans le cadre d’un débat sur la clôture du G20 à Delhi, diffusé par WION.
En ces temps plutôt sombres, c’était l’occasion de célébrer les réalisations de la diplomatie indienne, qui a su réconcilier les parties opposées de l’Occident collectif et du Sud mondial dans le but d’améliorer la gestion économique mondiale sur la base d’un consensus. Le résultat a été de sauver le G20 de son inutilité juste au moment où un conseil d’administration rival pour la gouvernance mondiale, les BRICS, a émergé lors de son propre sommet avec un renouvellement ambitieux en augmentant le nombre de ses membres et en renforçant ses activités dans le maintien de la paix ainsi que le financement de projets d’infrastructure dans le monde en développement.
Permettez-moi de souligner qu’en théorie, ces deux plateformes, le G20 et les BRICS, peuvent et doivent se développer en parallèle. Les BRICS permettent aux pays du Sud et à leurs amis non alignés de se consulter et de convenir d’objectifs et de stratégies sans interférence de la part de l’Occident collectif qui joue les trouble-fêtes. C’est essentiel car les pays du Sud n’ont en commun que la détermination à maintenir leur souveraineté, à défendre leurs intérêts nationaux et à ne pas se laisser intimider par des blocs extérieurs. En attendant, le G20 est le lieu où les parties peuvent se rencontrer et tenter d’aligner leurs objectifs et stratégies respectifs en vue d’une action commune.
La présentation du modérateur au tout début du programme a très bien encadré notre discussion et nous a permis d’approfondir les éléments spécifiques de ce qui a été convenu lors du sommet.
Il convient de souligner que les négociations en coulisses par lesquelles les organisateurs indiens ont persuadé les États-Unis et leurs alliés du G7 de renoncer à leur attitude obstructionniste constituent un modèle pour le sommet du G20 qui se tiendra l’année prochaine au Brésil. Il est manifestement clair que, représenté par l’Inde, le Sud global rejette toutes les tentatives de domination de l’Occident sur la question de la guerre en Ukraine et sur bien d’autres sujets.
La décision de faire passer la participation de l’Union africaine au G20 du statut d’invité à celui de membre à part entière montre clairement que le G20 imite les BRICS en donnant une voix encore plus importante au Sud. La logique de ces développements est d’augmenter la probabilité d’une réforme fondamentale du Conseil de sécurité des Nations unies et d’autres institutions de l’ONU afin qu’ils représentent mieux l’équilibre du pouvoir économique et politique dans le monde d’aujourd’hui, et non celui de 1949, comme c’est le cas à l’heure actuelle.
Notre modérateur a mentionné en passant un accord important annoncé en marge du G20, à savoir le lancement d’un corridor est-ouest qui permettra un transport ferroviaire de marchandises beaucoup plus rapide de l’Inde vers l’Europe en passant par le Moyen-Orient. Étant donné que l’on s’attend à ce que l’Inde devienne un fabricant et un contributeur beaucoup plus important au commerce mondial dans les années à venir, les nouvelles infrastructures prévues seront les bienvenues. Il ne fait aucun doute que le corridor a été conçu par les États-Unis et leurs alliés comme une réponse à l’initiative chinoise « la Nouvelle Route de la Soie », mais qu’en est-il ?
Ce qui a été omis dans les remarques sur le nouveau corridor est-ouest, c’est la correspondance avec le corridor de transport nord-sud qui est en train d’être renforcé par un accord entre la Russie, l’Iran et l’Inde. Ce dernier prévoit déjà l’acheminement en Inde de marchandises transmodales en provenance de Russie et des États d’Asie centrale, qui sont ensuite expédiées en Arabie saoudite pour être acheminées vers l’ouest et le sud, dans le nord-est de l’Afrique. Le résultat net de ces deux projets sera de faire de l’Inde un centre de transport majeur en Asie.
È stato un piacere condividere 10 minuti davanti alle telecamere con un conduttore del programma insolitamente perspicace e con un collega indiano che ha partecipato alla discussione di WION sull’incontro del G20 a Delhi alla sua chiusura.
In questi tempi altrimenti cupi, è stata un’occasione per celebrare i risultati ottenuti dalla diplomazia indiana nel riconciliare gli opposti schieramenti dell’”Occidente collettivo” e del “Sud globale” a favore di una migliore gestione economica globale basata sul consenso. Il risultato è stato quello di salvare il G20 dall’irrilevanza proprio quando un’organizzazione rivale per la governance globale, il BRICS, si sta rafforzando grazie ad un’ambiziosa riforma che aumenta il numero dei suoi membri e rafforza il suo ruolo nel mantenimento della pace e nel finanziamento di progetti infrastrutturali nei Paesi in via di sviluppo.
Vorrei sottolineare che in teoria queste due piattaforme, il G20 e i BRICS, possono e devono svilupparsi in parallelo. Il BRICS è la sede in cui il “Sud globale” e i suoi amici non allineati possono consultarsi tra loro e concordare obiettivi e strategie senza interferenze da parte dell’”Occidente collettivo”. Questo è essenziale perché i Paesi del Sud globale hanno in comune poco più che la determinazione a difendere la propria sovranità e i propri interessi nazionali e a non farsi intimidire da blocchi esterni. Nel frattempo, il G20 è il luogo in cui le parti possono incontrarsi e tentare di allineare i rispettivi obiettivi e strategie ai fini di un’azione comune.
La panoramica del moderatore all’inizio del programma ha inquadrato molto bene la nostra discussione e ci ha permesso di approfondire gli elementi specifici di quanto concordato al vertice.
Va sottolineato che i negoziati dietro le quinte con cui gli organizzatori indiani hanno convinto gli Stati Uniti e i loro alleati del G7 ad abbandonare il loro ostruzionismo costituiscono un modello per il vertice del G20 del prossimo anno in Brasile. È evidente che il Sud globale rifiuta tutti i tentativi di farsi dominare dall’Occidente sulla questione della guerra in Ucraina e su molto altro.
Anche la decisione di fare entrare l’Unione Africana nel G20 a pieno titolo dimostra che il G20 sta emulando i BRICS nel dare più voce al “Sud globale”. Questi sviluppi suggeriscono che una riforma radicale del Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite e di altre istituzioni ONU sia probabile. Il che contribuirebbe a far sì che queste organizzazioni rappresentino meglio l’equilibrio del potere economico e politico nel mondo di oggi e non quello del 1949, come avviene attualmente.
Il nostro moderatore ha menzionato di sfuggita un importante accordo annunciato a margine del G20, ovvero il lancio di un corridoio est-ovest che consentirà un trasporto merci su rotaia molto più rapido dall’India attraverso il Medio Oriente fino all’Europa. Un accordo importante nel contesto del sempre maggiore ruolo che l’India probabilmente giocherà diventi nel commercio globale nei prossimi anni. Poco importa che il corridoio sia stato concepito dagli Stati Uniti e dagli alleati come risposta all’iniziativa Belt and Road della Cina.
Quello che è mancato nei commenti sul nuovo corridoio est-ovest è il modo in cui si raccorda al corridoio di trasporto nord-sud, in fase di ulteriore sviluppo grazie ad un accordo tra Russia, Iran e India. Questo corridoio prevede già l’arrivo in India di merci transmodali dalla Russia e dagli Stati dell’Asia centrale, e che attraverso l’Arabia Saudita finiscono nei paesi dell’ Africa nordorientale. Insieme, questi due progetti faranno dell’India un importante hub di trasporto in Asia.