Translations of “Don’t step on a rake twice”

Translations below into French (Youri), German (Andreas Mylaeus)) and Italian (Weber Potsie)

« Ne marchez pas deux fois sur un râteau » :

admonestation de Vladimir Poutine aux hommes d’affaires russes

« Ne marchez pas deux fois sur un râteau » : admonestation de Vladimir Poutine aux hommes d’affaires russes dans son discours lors de la session plénière du Forum économique oriental, à Vladivostok

Le programme de travail de Vladimir Poutine avant, pendant et après le Forum économique oriental qui se tient à Vladivostok du 11 au 13 septembre s’étend jusque tard dans la nuit et reprend avant le lever du soleil. La partie « après » concerne les réunions avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui commenceront probablement tard ce soir ou demain. J’aborderai cette question dans la dernière partie de cet article.

Malgré la pression, Poutine était en excellente forme lorsque je l’ai vu prononcer son discours à la session plénière du Forum ce matin, à l’heure de Bruxelles. Son sens de l’humour ne l’a jamais quitté. En effet, au grand amusement de l’auditoire, il a répété à plusieurs reprises son avertissement aux milieux d’affaires russes, tant aux oligarques qu’aux dirigeants d’entreprises d’État, de ne pas « marcher deux fois sur le râteau », c’est-à-dire de ne pas garder les recettes en devises fortes de leurs exportations à l’étranger, mais de les rapatrier.

Bien qu’il ait été question, dans les milieux financiers russes, d’obliger les exportateurs russes à envoyer leurs fonds dans leur pays, comme cela a été fait dans l’urgence au cours de la première phase de l’OMU, cette obligation n’existe pas aujourd’hui, conformément aux idées de libre marché qui font toujours partie de la vie politique russe, même si le pays est critiqué comme étant « étatiste » par les observateurs occidentaux.

Comme nous le savons, 350 milliards de dollars des réserves de devises fortes de l’État russe ont été gelés par les États-Unis et leurs alliés européens dans les jours qui ont suivi le début de l’opération militaire spéciale en février 2022. Des entreprises privées et des Russes fortunés se sont également vu confisquer leurs avoirs détenus en Occident. Poutine a reconnu que l’État russe a récupéré l’équivalent de ses avoirs gelés au cours de l’année 2022 grâce à la vente de quantités même réduites de gaz et de pétrole, en raison de la flambée des prix sur les marchés mondiaux. Toutefois, on peut supposer que des particuliers et des entreprises russes ont eu moins de chance.

En exhortant les entreprises russes à rapatrier leurs recettes d’exportation et à les investir dans l’économie russe, beaucoup plus sûre, Poutine a présenté à son auditoire de bonnes raisons de suivre son conseil. L’ensemble de son discours a été consacré au vaste programme de développement de l’Extrême-Orient russe actuellement mis en œuvre, qui ouvre de nombreuses possibilités d’investissement privé. Les entreprises ont l’assurance d’être soutenues par des investissements publics massifs dans les infrastructures et de bénéficier de régimes fiscaux et de crédits préférentiels. Le programme englobe les infrastructures routières, ferroviaires et portuaires, ainsi que la rénovation urbaine, la construction de nouveaux quartiers qui intègrent des écoles, des jardins d’enfants et des installations médicales afin d’offrir des conditions de vie attrayantes à ceux qui arriveront dans la région pour occuper les emplois bien rémunérés qui sont en train d’être créés.

Les médecins et les enseignants résidant en Extrême-Orient ont désormais droit à des prêts hypothécaires au logement subventionnés par l’État pour un montant maximal de 6 millions de roubles (actuellement 60 000 euros) à un taux d’intérêt de 2 % sur 20 ans. Ce plafond sera porté à 9 millions de roubles pour l’acquisition ou la construction d’un logement de plus de 60 mètres carrés. En outre, ces préférences seront désormais étendues aux travailleurs des industries de la Défense.

Parallèlement, des projets distincts visent à approvisionner l’Extrême-Orient et l’Extrême-Nord de la Russie en gaz par gazoduc et en GNL, afin de pouvoir satisfaire les besoins énergétiques des industries manufacturières et extractives qui, jusqu’à présent, se heurtaient à des contraintes logistiques et énergétiques. À cet égard, il convient de noter que la première mission de Poutine après son atterrissage à Vladivostok a été de visiter les chantiers navals de Zvezda, les plus grands de Russie, et d’assister à la mise en service de deux navires ultramodernes de « catégorie glace », l’un pour le transport de gaz naturel liquéfié et l’autre pour le transport de pétrole. L’expression « catégorie glace » signifie que ces navires sont capables de naviguer sur la route maritime du Nord sans l’aide de brise-glace. Ce type de technologie est détenu par très peu de pays. Jusqu’à récemment, la Russie achetait la quasi-totalité de ses pétroliers à la Corée du Sud. Cette époque est révolue.

Si l’on considère du premier regard ce que Vladimir Poutine a exposé au public de la session plénière, il est clair qu’il s’agit du programme d’investissement le plus important dans l’Extrême-Orient russe depuis la construction du chemin de fer transsibérien dans les années 1890 sous la direction de l’empereur Nicolas II. L’investissement suivant en Extrême-Orient a eu lieu dans les années 1970, lors de la construction d’une ligne ferroviaire parallèle au Transsibérien, la ligne principale Baïkal-Amour. Toutefois, ces investissements n’avaient pas le type d’approche de développement global que nous voyons dans ce que Poutine vient de dévoiler.

Lorsque le modérateur lui a demandé si ce programme de développement avait été étudié et lancé en raison des sanctions imposées par l’Occident, Poutine a répondu que le programme avait été esquissé en détail pour la première fois il y a dix ans, en 2013, lorsqu’il était clair que l’équilibre de l’économie et de l’influence politique se déplaçait vers l’Asie-Pacifique. Depuis, les plans ont lentement progressé. Ce qui s’est passé au cours de l’année 2022, c’est la décision d’aller de l’avant et de mettre en œuvre dès maintenant ce qui avait été planifié auparavant.

Un mot maintenant sur le modérateur de la session plénière, le directeur général de la chaîne de télévision RBC, Ilya Doronov. Le fait qu’il ait été choisi est conforme aux changements apportés à ces événements de haut niveau depuis l’effondrement des relations avec l’Occident. Auparavant, lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg et de l’événement de Vladivostok, des journalistes bien connus de CNBC, de CNN et d’autres médias grand public prenaient régulièrement la parole et animaient la séance de questions-réponses avec Poutine. Qu’il s’agisse de jolies femmes ou d’hommes bien habillés, ces journalistes étaient aussi gonflés de leur suffisance que mal informés sur la Russie. Ils ont lu, encore et encore, les questions hostiles qui leur avaient été posées par leurs bureaux d’origine. En la personne de Doronov, nous avons un journaliste russe de haut niveau qui connaît les initiés du Kremlin et les dirigeants du monde des affaires par leur prénom et qui pourrait formuler des questions qui valent vraiment la peine d’être posées au président.

Prenons en particulier la question de Doronov concernant la défense du rouble par l’augmentation du taux de prêt de la Banque centrale à 12,5 % : cela ne va-t-il pas réduire le crédit disponible pour développer les affaires, a-t-il demandé, et donc aller à l’encontre des plans de croissance ?

Poutine a expliqué que la décision de relever le taux d’intérêt débiteur était motivée en premier lieu par la lutte contre l’inflation, qui a déjà atteint 5,2 % sur une base annuelle. La défense du rouble était une considération secondaire. En résumé, le gouvernement est confronté à des problèmes qui sont gérables mais qui nécessitent une attention particulière et des solutions adaptées. Les plans de développement de l’Extrême-Orient n’en souffriront pas, a-t-il dit, car le gouvernement accordera des crédits à des conditions préférentielles aux projets prioritaires.

On peut en conclure que le gouvernement russe souhaite ralentir le crédit à la consommation, puisque c’est ce secteur de l’économie qui est en surchauffe. De plus, c’est la reprise cette année des importations pour le commerce de consommation qui a fait passer la balance des paiements de chiffres positifs élevés en 2022 à des chiffres négatifs aujourd’hui, ce qui a également une incidence sur le taux de change.

Après avoir entendu les explications de Poutine sur la gestion actuelle de l’économie, qui repose sur un ensemble de théories visant à donner un sens au monde et qui est largement débattu à la Douma d’État et dans les médias, ainsi qu’au sein du cabinet, nous pouvons conclure que Mr Poutine est un « acteur rationnel » au sens défini par le professeur John Mearsheimer dans son dernier livre How States Think.

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Un message WhatsApp qui m’a été adressé tôt ce matin par WION, le radiodiffuseur mondial indien de langue anglaise, m’a incité à accorder une attention particulière à la visite en Russie du dirigeant suprême nord-coréen Kim Jong Un, que l’on m’a demandé de commenter. Je me suis mis à réfléchir et j’ai formulé quelques observations qui devraient nous aider à apprécier ce que Kim pourrait accomplir et pourquoi l’Occident devrait s’inquiéter.

Tout d’abord, les grands médias n’ont pas beaucoup parlé du moment choisi pour la visite de Kim. Il arrive à Vladivostok le deuxième jour du Forum économique oriental qui se tient pendant trois jours à Vladivostok. Il ne participera pas à cet événement, certes, mais tous les chefs d’entreprise et de gouvernement russes que sa délégation devrait rencontrer pour discuter d’un approfondissement global des relations sont sur place à Vladivostok. La formulation même avec laquelle le secrétaire de presse Peskov a décrit l’organisation de la visite est un indice : il a déclaré que Poutine et Kim s’entretiendraient en tête-à-tête « si nécessaire ». Ce sommet est donc très différent des réunions Trump-Kim d’il y a plusieurs années, qui portaient sur un nombre très restreint de questions et se déroulaient en présence de traducteurs uniquement. En outre, même si les pourparlers se déroulent à huis clos, les négociations entre la Russie et la Corée du Nord ne sont pas clandestines ; elles se déroulent au nez et à la barbe des médias du monde entier.

La deuxième question que m’a posée l’animateur de l’émission WION était de savoir ce que cette réunion signifiait pour l’Occident, étant donné que l’accent sera probablement mis sur les ventes d’armes.

Permettez-moi de citer une interprétation pertinente du sens de la réunion par le New York Times en ligne d’aujourd’hui :

« La Corée du Nord pourrait fournir à la Russie des munitions dont elle a grand besoin. En retour, la Corée du Nord cherche à obtenir une aide alimentaire et des technologies de pointe. »

L’hypothèse largement répandue selon laquelle la Russie a besoin de munitions nord-coréennes pour la guerre qu’elle mène actuellement en Ukraine est tout simplement erronée. L’autre type d’approvisionnement militaire que la Russie chercherait à obtenir de la Corée du Nord est celui des missiles balistiques à moyenne portée, qui, selon certains analystes, sont parmi les meilleurs et les moins vulnérables aux défenses aériennes du monde. Là encore, j’affirme que l’intérêt de la Russie n’est pas de déployer de tels missiles dans le cadre de la campagne en Ukraine.

Je pense plutôt que les Russes cherchent à obtenir de la Corée du Nord le matériel militaire susmentionné pour l’ajouter à leur stock d’armes en préparation d’une guerre directe avec l’OTAN, le cas échéant. Dans une telle éventualité, ce matériel peut revêtir une importance cruciale. En attendant, la conclusion d’accords d’approvisionnement avec la Corée du Nord permet aux Russes d’être plus souples dans le déploiement de leur propre matériel haut de gamme alors qu’ils passeront, dans les semaines à venir, d’opérations de défense à des opérations offensives sur le terrain en Ukraine. À titre d’exemple, je note que l’utilisation par la Russie de ses missiles hypersoniques Iskander en Ukraine a été jusqu’à présent très parcimonieuse. Mais les informations les plus récentes suggèrent que la Russie est en train de placer un grand nombre d’Iskander sur le terrain pour les utiliser lorsqu’elle passera à l’offensive. Ces missiles ne peuvent pas être produits rapidement en grand nombre. Il sera donc très utile pour la Russie de disposer d’une solution de secours sous la forme de missiles coréens à moyenne portée.

Il existe en fait un grand nombre de domaines d’intérêt commun dont les parties peuvent discuter si elles le souhaitent. Parmi eux, je mentionnerais le projet longtemps gelé de construction de gazoducs pour le transport du gaz à travers la Corée vers la Chine.

Nous connaîtrons peut-être les domaines d’accord à l’issue des réunions entre Kim et Poutine. Et puis, peut-être que les deux parties voudront garder l’Occident dans le flou.

“Treten Sie nicht zweimal auf eine Harke!”: Ermahnung von Wladimir Putin an russische Geschäftsleute

“Treten Sie nicht zweimal auf eine Harke”: Ermahnung von Wladimir Putin an russische Geschäftsleute in seiner Rede auf der Plenarsitzung des Östlichen Wirtschaftsforums in Wladiwostok

Das Arbeitsprogramm von Wladimir Putin in diesen Tagen vor, während und nach dem Östlichen Wirtschaftsforum, das vom 11. bis 13. September in Wladiwostok stattfindet, erstreckt sich bis weit in die Nacht hinein und wird vor Sonnenaufgang fortgesetzt. Der Teil “danach” bezieht sich auf die Treffen mit dem nordkoreanischen Führer Kim Jong Un, die wahrscheinlich heute Abend oder morgen beginnen werden. Auf dieses Thema werde ich im letzten Abschnitt dieses Aufsatzes eingehen.

Trotz der Belastung war Putin in hervorragender Form, als ich ihn heute Morgen (Brüsseler Zeit) bei seiner Rede auf der Plenarsitzung des Forums beobachtete. Sein Sinn für Humor hat ihn nie verlassen. Zur großen Erheiterung des Publikums wiederholte er mehrmals seine Ermahnung an die russische Geschäftswelt, sowohl an die Oligarchen als auch an die Manager staatlicher Unternehmen, nicht “zweimal auf die Harke zu treten”, womit er meinte, die Erlöse aus ihren Exportverkäufen ins Ausland nicht in harter Währung zu behalten, sondern sie zu repatriieren.

Obwohl in russischen Finanzkreisen davon die Rede war, russische Exporteure zu zwingen, ihre Gelder nach Hause zu schicken, wie es in der ersten Phase der SMO notfalls getan wurde, gibt es jetzt keine solche Verpflichtung, was den Ideen der freien Marktwirtschaft entspricht, die immer noch Teil des russischen politischen Lebens sind, so sehr das Land auch von westlichen Beobachtern als “etatistisch” kritisiert wird.

Wie wir wissen, wurden 350 Milliarden Dollar der Hartwährungsreserven des russischen Staates von den Vereinigten Staaten und ihren europäischen Verbündeten in den Tagen nach dem Beginn der militärischen Sonderoperation im Februar 2022 eingefroren. Auch private Unternehmen und wohlhabende Russen wurden von der Beschlage ihrer im Westen gehaltenen Vermögenswerte betroffen. Putin räumte ein, dass der russische Staat den Gegenwert seines eingefrorenen Vermögens im Laufe des Jahres 2022 durch den Verkauf selbst geringerer Mengen von Gas und Öl dank der Preisexplosion auf den Weltmärkten wiedererlangt hat. Wir können jedoch davon ausgehen, dass einzelne Russen und Unternehmen weniger Glück hatten.

Indem er die russischen Unternehmen aufforderte, ihre Exporteinnahmen zu repatriieren und in die viel sicherere russische Wirtschaft zu investieren, lieferte Putin seinen Zuhörern gute Gründe, seinem Rat zu folgen. Seine gesamte Rede war dem umfassenden Entwicklungsprogramm im russischen Fernen Osten gewidmet, das derzeit umgesetzt wird und viele verschiedene Möglichkeiten für private Investitionen eröffnet. Für die Unternehmen besteht die Gewissheit, dass sie durch massive staatliche Investitionen in die Infrastruktur und durch die Ausdehnung von Steuer- und Kreditvergünstigungen unterstützt werden. Das Programm umfasst Straßen-, Eisenbahn- und Hafeninfrastruktur sowie Stadterneuerung, den Bau neuer Stadtviertel mit Schulen, Kindergärten und medizinischen Einrichtungen, um denjenigen, die in die Region kommen, um die entstehenden hoch bezahlten Arbeitsplätze zu besetzen, attraktive Lebensbedingungen zu bieten.

Ärzte und Lehrer, die im Fernen Osten wohnen, haben derzeit das Recht auf staatlich subventionierte Wohnungshypotheken für bis zu 6 Millionen Rubel (derzeit 60.000 Euro) zu 2 % Zinsen über 20 Jahre. Diese Obergrenze wird nun auf 9 Millionen Rubel für den Erwerb oder Bau von Wohnungen mit mehr als 60 Quadratmetern erhöht. Außerdem werden diese Vergünstigungen nun auch auf Arbeitnehmer in der Rüstungsindustrie ausgedehnt.

Parallel dazu gibt es separate Projekte, die darauf abzielen, den Fernen Osten und den Fernen Norden Russlands über Pipelines und LNG mit Gas zu versorgen, um den Energiebedarf des verarbeitenden Gewerbes und der mineralgewinnenden Industrie zu befriedigen, die bisher durch logistische und energetische Beschränkungen behindert wurden. In diesem Zusammenhang ist darauf hinzuweisen, dass Putins erster Auftrag nach seiner Landung in Wladiwostok darin bestand, die Swesda-Werft, die größte Werft Russlands, zu besuchen und der Inbetriebnahme von zwei hochmodernen Schiffen der “Eiskategorie” beizuwohnen, von denen eines für den Transport von Flüssigerdgas und das andere für den Transport von Erdöl bestimmt ist. “Eiskategorie” bedeutet, dass sie in der Lage sind, den Nördlichen Seeweg ohne Unterstützung durch begleitende Eisbrecher zu befahren. Über diese Art von Technologie verfügen nur sehr wenige Länder. Bis vor kurzem bezog Russland fast alle seine Tankschiffe aus Südkorea. Diese Zeiten sind vorbei.

Ein Blick auf die Ausführungen Wladimir Putins vor den Zuhörern der Plenartagung macht deutlich, dass es sich um das bedeutendste Investitionsprogramm im Fernen Osten Russlands seit dem Bau der Transsibirischen Eisenbahn in den 1890er Jahren unter Kaiser Nikolaus II. handelt. Der nächste große Investitionsschritt im Fernen Osten erfolgte in den 1970er Jahren mit dem Bau einer parallelen Eisenbahnlinie zur Transsibirischen Eisenbahn, der Baikal-Amur-Magistrale. Diese Investitionen hatten jedoch nicht die Art von umfassendem Entwicklungsansatz, wie wir ihn in dem von Putin vorgestellten Projekt sehen.

Auf die Frage des Moderators, ob dieses Entwicklungsprogramm wegen der vom Westen verhängten Sanktionen erforscht und auf den Weg gebracht wurde, antwortete Putin, dass das Programm erstmals vor zehn Jahren im Detail skizziert wurde, nämlich 2013, als deutlich wurde, wie sich das wirtschaftliche und politische Gleichgewicht in den asiatisch-pazifischen Raum verlagerte. Seitdem seien die Pläne langsam vorangeschritten. Im Laufe des Jahres 2022 wurde beschlossen, mit voller Kraft voranzugehen und das, was früher geplant worden war, jetzt umzusetzen.

Nun ein Wort zu dem Moderator der Plenarsitzung, dem Geschäftsführer des Fernsehsenders RBC TV, Ilja Doronow. Dass er ausgewählt wurde, entspricht den Änderungen, die bei solchen hochrangigen Veranstaltungen vorgenommen werden, seit die Beziehungen zum Westen zusammengebrochen sind. Zuvor hatten beim Internationalen Wirtschaftsforum in St. Petersburg und in Wladiwostok regelmäßig bekannte Journalisten von CNBC, CNN und ähnlichen Mainstream-Medien das Podium bestiegen und die Fragerunde mit Putin geleitet. Egal, ob es sich um hübsche Frauen oder gut gekleidete Männer handelte, diese Journalisten waren von ihrer eigenen Selbstherrlichkeit genauso aufgepumpt wie von ihrer Unkenntnis über Russland. Sie lasen die feindseligen Fragen ab, die ihnen von ihren Heimatbüros gestellt wurden, immer und immer wieder. Mit Doronow haben wir einen russischen Spitzenjournalisten, der Kreml-Insider und Wirtschaftsführer beim Vornamen kennt und der Fragen formulieren konnte, die es wirklich wert waren, mit dem Präsidenten besprochen zu werden.

Erinnern wir uns an Doronovs Frage zur Verteidigung des Rubels durch die Anhebung des Kreditzinssatzes der Zentralbank auf 12,5 %: Wird dadurch nicht die Kreditvergabe für die Ausweitung der Geschäftstätigkeit eingeschränkt und damit den Wachstumsplänen entgegengewirkt?

Putin erklärte, dass die Entscheidung, den Leitzins zu erhöhen, in erster Linie der Bekämpfung der Inflation diente, die auf Jahresbasis bereits auf 5,2 % gestiegen ist. Die Verteidigung des Rubels sei eine zweitrangige Überlegung. Kurz gesagt, die Regierung sieht sich mit Problemen konfrontiert, die zwar überschaubar sind, aber große Aufmerksamkeit und fein abgestimmte Lösungen erfordern. Die Pläne für die Entwicklung des Fernen Ostens würden nicht darunter leiden, da die Regierung für vorrangige Projekte Kredite zu Vorzugsbedingungen gewähren werde, sagte er.

Es liegt der Schluss nahe, dass die russische Regierung die Verbraucherkredite eindämmen will, da dies der Teil der Wirtschaft ist, der sich überhitzt hat. Außerdem ist es die Wiederaufnahme der Importe für den Konsum in diesem Jahr, die die Zahlungsbilanz von hohen positiven Zahlen im Jahr 2022 zu negativen Zahlen heute getrieben hat, und auch das wirkt sich auf den Wechselkurs aus.

Nachdem wir Putins Erklärung für die derzeitige Wirtschaftsführung gehört haben, die auf einer Reihe von Theorien beruht, um der Welt einen Sinn zu geben, und die in der Staatsduma und den Medien sowie innerhalb des Kabinetts breit diskutiert wird, können wir zu dem Schluss kommen, dass Herr Putin ein völlig “rationaler Akteur” im Sinne der Definition von Professor John Mearsheimer in seinem jüngsten Buch How States Think ist.

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Eine WhatsApp-Nachricht, die ich heute früh von WION, dem indischen englischsprachigen globalen Fernsehsender, erhielt, veranlasste mich, dem Besuch des nordkoreanischen Obersten Führers Kim Jong Un in Russland besondere Aufmerksamkeit zu schenken und ihn zu kommentieren. Ich habe mir ein paar Gedanken gemacht und einige Beobachtungen gemacht, die uns helfen sollen, zu verstehen, was Kim erreichen könnte und warum der Westen besorgt sein sollte.

Zunächst wurde in den großen Medien nicht viel über den Zeitpunkt von Kims Besuch berichtet. Er trifft am zweiten Tag des dreitägigen Ostwirtschaftsforums in Wladiwostok ein. Er wird zwar nicht an dieser Veranstaltung teilnehmen, aber alle russischen Regierungs- und Wirtschaftsführer, mit denen seine Delegation zusammenkommen sollte, um eine umfassende Vertiefung der Beziehungen zu erörtern, sind in Wladiwostok vor Ort. Schon die Formulierung, mit der Pressesprecher Peskow die Vorbereitungen für den Besuch beschrieb, ist ein Hinweis darauf: Er sagte, Putin und Kim würden “wenn nötig” Einzelgespräche führen. Dieses Gipfeltreffen unterscheidet sich also deutlich von den Treffen zwischen Trump und Kim vor einigen Jahren, bei denen es nur um wenige Themen ging und bei denen außer Übersetzern niemand anwesend war. Auch wenn die Gespräche hinter verschlossenen Türen stattfinden, sind die russisch-nordkoreanischen Verhandlungen nicht heimlich, sondern finden vor den Augen der internationalen Medien statt.

Die zweite Frage, die mir der Moderator von WION stellte, war, was dieses Treffen für den Westen bedeutet, da der Schwerpunkt wahrscheinlich auf Waffenverkäufen liegen wird.

Erlauben Sie mir, eine einschlägige Interpretation des Sinns des Treffens in der heutigen Onlineausgabe der New York Times zu zitieren:

“Nordkorea könnte Russland mit dringend benötigter Munition versorgen. Im Gegenzug will Nordkorea Nahrungsmittelhilfe und einige fortschrittliche Technologien.”

Die weit verbreitete Annahme, dass Russland nordkoreanische Munition für seinen laufenden Krieg in der Ukraine benötigt, ist schlichtweg falsch. Die andere Art von militärischem Nachschub, den Russland angeblich in Nordkorea sucht, sind ballistische Mittelstreckenraketen, die nach Meinung einiger Analysten zu den besten und am wenigsten anfälligen Luftabwehrsystemen der Welt gehören. Auch hier sage ich, dass das russische Interesse nicht darin besteht, solche Raketen in der Ukraine-Kampagne einzusetzen.

Ich glaube vielmehr, dass die Russen das erwähnte militärische Material aus Nordkorea suchen, um ihr Waffenarsenal zu erweitern und sich auf einen direkten Krieg mit der NATO vorzubereiten, falls es dazu kommt. In einem solchen Fall kann dieses Material von entscheidender Bedeutung sein. In der Zwischenzeit ermöglicht der Abschluss von Liefervereinbarungen mit Nordkorea den Russen einen großzügigeren Einsatz ihrer eigenen Spitzenausrüstung, da sie in den kommenden Wochen in der Ukraine von Verteidigungs- zu Offensivoperationen übergehen werden. Als Beispiel möchte ich anführen, dass Russland seine Iskander-Hyperschallraketen in der Ukraine bisher nur sehr sparsam eingesetzt hat. Jüngste Nachrichten deuten jedoch darauf hin, dass Russland eine große Anzahl von Iskander-Raketen für den Einsatz in der Offensive bereitstellt. Diese Raketen können nicht schnell in großer Zahl hergestellt werden. Daher wird es für Russland sehr praktisch sein, über eine Reserve in Form von koreanischen Mittelstreckenraketen zu verfügen.

Es gibt in der Tat eine ganze Reihe von Bereichen von gemeinsamem Interesse, die beide Seiten erörtern können, wenn sie dies wünschen. Dazu gehört das seit langem eingefrorene Projekt zum Bau von Pipelines für den Gastransport durch Korea nach China.

Vielleicht erfahren wir nach den Treffen zwischen Kim und Putin, in welchen Bereichen eine Einigung möglich ist. Vielleicht wollen beide Seiten den Westen aber auch im Ungewissen lassen

“Non calpestate due volte un rastrello!”: il monito di Vladimir Putin agli uomini d’affari russi

Il programma di lavoro di Vladimir Putin in questi giorni prima, durante e dopo il Forum economico orientale che si tiene a Vladivostok dall’11 al 13 settembre si estende fino a notte fonda e riprende prima dell’alba. La parte “dopo” riguarda gli incontri con il leader nordcoreano Kim Jong Un, che probabilmente inizieranno in tarda serata o domani. Affronterò la questione nella sezione conclusiva di questo articolo.

Nonostante la tensione cui è sottoposto, Putin era in ottima forma quando l’ho visto pronunciare il suo discorso alla sessione plenaria del Forum questa mattina, ora di Bruxelles. Il suo senso dell’umorismo non sembra averlo abbandonato. Anzi, con grande divertimento del pubblico, ha ripetuto più volte il suo monito alla comunità imprenditoriale russa, sia agli oligarchi che ai dirigenti delle imprese statali, di non “inciampare due volte sullo stesso rastrello”, ovvero non commettere una seconda volta l’errore di non tenere all’estero i proventi in valuta forte delle loro vendite all’esportazione, ma rimpatriarli.

Sebbene negli ambienti finanziari russi si sia parlato di obbligare gli esportatori russi a rispedire i loro fondi in patria, come è stato fatto in via d’emergenza nella prima fase dell’OMU, ora non c’è un obbligo di questo tipo, in linea con le idee di libero mercato che fanno ancora parte della vita politica russa, per quanto il Paese sia criticato come “statalista” dagli osservatori occidentali.

Come sappiamo, 350 miliardi di dollari delle riserve di valuta forte dello Stato russo sono stati congelati dagli Stati Uniti e dai suoi alleati europei nei giorni successivi all’inizio dell’operazione militare speciale del febbraio 2022. Anche aziende private e ricchi russi hanno subito la confisca dei loro beni detenuti in Occidente. Putin ha confermato che la Russia ha recuperato l’equivalente dei beni statali congelati nel corso del 2022 dalla vendita di gas e petrolio, anche se a volumi inferiori rispetto al passato, grazie all’esplosione dei prezzi sui mercati mondiali. I privati russi e le aziende sono stati probabilmente meno fortunati.

Esortando le imprese russe a rimpatriare i guadagni delle esportazioni e a investirli nell’economia russa, Putin ha fornito al pubblico validi motivi per seguire il suo consiglio. L’intero discorso è stato dedicato al programma di sviluppo economico dell’Estremo Oriente russo in corso e che apre molte opportunità per gli investimenti privati. Per le imprese c’è la garanzia di essere sostenute da massicci investimenti statali in infrastrutture e dall’offerta di regimi fiscali e creditizi speciali. L’ambito del programma comprende infrastrutture stradali, ferroviarie e portuali, nonché il rinnovamento urbano, la costruzione di nuovi quartieri, scuole, asili e strutture mediche in modo da offrire condizioni di vita attraenti a coloro che arriveranno nella regione per occupare i posti di lavoro altamente remunerativi che verranno creati.

I medici e gli insegnanti che risiedono nell’estremo oriente della Russia hanno ora diritto a mutui abitativi sovvenzionati dallo Stato fino a 6 milioni di rubli (attualmente 60.000 euro) con un interesse del 2% per 20 anni. Il tetto massimo sarà ora portato a 9 milioni di rubli per l’acquisto o la costruzione di abitazioni superiori a 60 metri quadrati. Queste condizioni verranno ora estese ai lavoratori delle industrie della difesa.

Parallelamente, vi sono progetti separati volti a fornire all’Estremo Oriente e all’Estremo Nord russi  forniture di gas tramite gasdotti e GNL, in modo da poter soddisfare il fabbisogno energetico delle industrie manifatturiere ed estrattive, finora frustrato da limitazioni logistiche ed energetiche. A questo proposito, va detto che la prima iniziativa di Putin dopo il suo sbarco a Vladivostok è stata quella di visitare i cantieri navali Zvezda, i più grandi della Russia, e di assistere al varo di due modernissime navi “categoria ghiaccio”, una per il trasporto di gas naturale liquefatto e l’altra per il trasporto di petrolio. “Categoria ghiaccio” significa che sono in grado di percorrere la Rotta del Mare del Nord senza l’ausilio di rompighiaccio di scorta. Pochissimo paesi sono in possesso di questo tipo di tecnologia.  Fino a poco tempo fa la Russia acquistava quasi tutte le sue navi cisterna dalla Corea del Sud. Quei giorni sono finiti.

Se si considera quanto Vladimir Putin ha illustrato alla platea della Sessione plenaria, è chiaro che si tratta del programma di investimenti più significativo nell’Estremo Oriente russo dai tempi della costruzione della ferrovia transiberiana, avvenuta nel 1890 sotto l’imperatore Nicola II. La successiva grande pietra miliare degli investimenti in Estremo Oriente è stata quella degli anni ’70 per la costruzione di una linea ferroviaria parallela alla Transiberiana, la Baikal Amur Mainline. Ma quegli investimenti non facevano parte di più ampi progetti di sviluppo economico come quello appena annunciato da Putin.

Alla domanda del moderatore se questo programma di sviluppo sia stato studiato e lanciato a causa delle sanzioni imposte dall’Occidente, Putin ha risposto che il programma è stato abbozzato per la prima volta dieci anni fa, nel 2013, quando era chiaro che l’equilibrio economico e l’influenza politica si stavano spostando verso l’Asia-Pacifico. Da allora i piani sono andati avanti lentamente. Nel corso del 2022 è stata presa la decisione di procedere a tutta velocità.

Ora una parola sul moderatore della sessione plenaria, l’amministratore delegato del canale televisivo RBC, Ilya Doronov. La sua scelta è conforme ai cambiamenti apportati a tali eventi di alto livello da quando le relazioni con l’Occidente sono crollate. In precedenza, al Forum economico internazionale di San Pietroburgo e all’evento di Vladivostok, noti giornalisti della MSNBC, della CNN e di altri media mainstream simili salivano regolarmente sul podio e conducevano le sessione di Q&A con Putin. Che si trattasse di belle donne o di uomini ben vestiti, questi giornalisti erano spesso tanto pieni di se quanto poco informati sulla Russia. Rigurgitavano più e più volte le domande ostili che gli venivano fornite e loro redazioni. Con Doronov, invece, abbiamo un giornalista russo competente e che conosce personalmente gli addetti ai lavori del Cremlino e i leader della comunità imprenditoriale e che è in grado di fare domande interessanti.

Ad esempio la domanda di Doronov in merito alla difesa del rublo attraverso l’aumento del tasso di interesse al 12.5% recentemente annunciato dalla Banca Centrale russa: questa misura non ridurrà il credito disponibile per l’espansione delle imprese, ha chiesto, e quindi andrà contro i piani di crescita?

Putin ha spiegato che la decisione di aumentare il tasso di interesse è stata motivata in primo luogo per combattere l’inflazione, che è già salita al 5,2% su base annua. La difesa del rublo è stata una considerazione secondaria. In breve, il governo sta affrontando problemi che sono gestibili, ma che richiedono attenzione e soluzioni mirate. I piani di sviluppo dell’Estremo Oriente non ne risentiranno, ha detto Putin, perché il governo estenderà il credito a condizioni preferenziali ai progetti prioritari.

Si può concludere che il governo russo voglia rallentare il credito al consumo, poiché è questa la parte dell’economia che si è surriscaldata. Inoltre, è la ripresa quest’anno delle importazioni per il commercio al consumo che ha portato la bilancia dei pagamenti dal saldo altamente positivo del 2022 all’ attuale saldo negativo, e anche questo influisce sul tasso di cambio.

Nel suo complesso, a ma pare che dai piani del governo e dalle teorie economiche e politiche sottostanti ampiamente discusse durante le sessioni della Duma e nei mesi russi, oltre che all’interno del gabinetto, ne risulti l’immagine di un Putin razionale, ovvero di quell’ “attore razionale” così come definito dal professor John Mearsheimer nel suo ultimo libro How States Think.

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Un messaggio WhatsApp inviatomi questa mattina da WION, l’emittente globale indiana in lingua inglese, mi ha spinto a prestare attenzione alla visita in Russia del leader nordcoreano Kim Jong Un, che mi è stato chiesto di commentare.

In primo luogo, i principali media occidentali non sembrano  molto interessati alla tempistica della visita di Kim. Kim arriverà a Vladivostok il secondo giorno del Forum economico orientale di tre giorni. Non parteciperà all’evento ma tutti i leader governativi e commerciali russi con cui la sua delegazione dovrebbe incontrarsi per discutere di un approfondimento globale delle relazioni sono a Vladivostok. La stessa formulazione con cui il segretario stampa Peskov ha descritto le modalità della visita è indicativa della sua importanza: ha detto che Putin e Kim avranno colloqui a tu per tu “se necessario”. Questo vertice è quindi molto diverso dagli incontri Trump-Kim di alcuni anni fa, che si concentravano su pochissime questioni e si svolgevano con la sola presenza di traduttori. Inoltre, anche se i colloqui sono a porte chiuse, i negoziati tra Russia e Corea del Nord non sono segreti, ma si svolgono sotto gli occhi dei media di tutto il mondo.

La seconda domanda che mi ha posto il conduttore del programma WION è stata: cosa significa questo incontro per l’Occidente, visto che probabilmente l’accento sarà posto sulla vendita di armi?

Un’interpretazione pertinente del senso dell’incontro viene data dal New York Times online di oggi:

“La Corea del Nord potrebbe fornire alla Russia munizioni di importanza vitale per la stessa. In cambio la Corea del Nord chiede aiuti alimentari e alcune tecnologie avanzate”.

L’ipotesi diffusa che la Russia abbia bisogno di munizioni nordcoreane per la guerra in corso in Ucraina è semplicemente errata. L’altro tipo di forniture militari che la Russia starebbe cercando in Corea del Nord sono i missili balistici a medio raggio, che secondo alcuni analisti sono tra i migliori e meno vulnerabili alle difese aeree.  Anche in questo caso, ritengo che l’interesse russo non sia quello di schierare questo tipo di missili nella campagna ucraina.

Credo invece che i russi stiano cercando il suddetto materiale militare dalla Corea del Nord per aggiungerlo al loro inventario di armi in preparazione di una guerra diretta con la NATO, se questa dovesse arrivare.  In tale eventualità, questo materiale può essere di importanza cruciale.  Nel frattempo, la conclusione di accordi per la fornitura dalla Corea del Nord permette ai russi di essere più flessibilità nell’impiego del proprio hardware quando nelle prossime settimane passeranno dalla difesa ad azioni offensive sul terreno in Ucraina.  A titolo di esempio, noto che l’uso russo dei missili ipersonici Iskander in Ucraina è stato finora molto limitato. Ma le notizie più recenti suggeriscono che la Russia sta mettendo in campo un gran numero di Iskander da utilizzare quando passerà all’offensiva.  Questi missili non possono essere prodotti in gran numero in tempi brevi. Pertanto, sarà molto utile per la Russia avere un back-up sotto forma di missili coreani a medio raggio.

Ci sono, infatti, un buon numero di aree di interesse comune che le parti possono discutere se lo desiderano. Tra questi, il progetto, da tempo congelato, di costruire gasdotti per la trasmissione del gas attraverso la Corea fino alla Cina.

Sapremo probabilmente qualcosa di più della natura degli accordi dopo gli incontri tra Kim e Putin.  O forse le parti vorranno tenere l’Occidente sulle spine.


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