Vladimir Poutine à l’Occident: “nous vous enterrerons”

J’ai mis en titre un espèce de “fake news” pour raison:  pour attirer votre attention sur le fait que M. le Président de la Russie est trop gentil.  Il ne fait pas telles ménaces comme faisait son prédécesseur, le chef de l’Union Soviétique en 1956.  Il ne martèle pas son pupitre avec ses chaussures lors d’une élocution dans l’Assemblée Générale de l’ONU comme faisait aussi Khrushchev. Ainsi nous les belges, les européens sont inconscients des dangers de guerre chaude que nous courrons par notre politique étrangère du jour.

 cause de son comportement cité en sus, à cause du lancement du Spoutnik dans la même époch et l’invasion des forces soviétiques en Hongrie pour un changement de régime, à cause de ses épreuves dans l’atmosphère des bombes nucléaires de très grande puissance Khruschchev a bien impressioné le grand public et aussi les classes politiques dans  l’Occident comme personne aggressif, non-polis en tête d’un pays dangereux

Khrushchev proposait une politique de “co-éxistence” laissant entendre que non-acceptance par l’Occident équivaut non-existence de la vie sur notre planète. En conséquence, Khrushchev et son pays était toujours traité avec respect et peur par nos contrées.  On pensait qu’il est un rude, mais on ne disait pas qu’il est un voyou, un meutrier des journalistes comme on entend toujours chez nous en déscription de Vladimir Poutine. On ne parlait de la Russie comme pays-station d’essence, pays que ne produit rien de tout intéressant pour le monde, puissance de taille régionale qui intimide ses voisins, comme insistait Barack Obama avec sa décision d’isoler la Russie et de couper toutes relations possibles avec un état paria, même les canaux de communications établis depuis des décennies pour resoudre des malentendus éventuels entre nos militaires.

En contraste avec Khrushchev et les autres chefs d’état de l’U.R.S.S, M. Poutine se montre très civilisé. Même aujourd’hui, dans une période de Nouvelle Guerre Froide, des confrontations permanents avec l’Occident, des sanctions économiques três sévères, des exercises de l’OTAN massives et provoquantes sur les frontières de la Russie, Poutine parle toujours des “collègues” et “partenaires” dans l’Occident pour garder la paix et éviter une escalation des tensions qui peuvent, à son avis, mener vite à un affrontement armé.

D’où cette grande finesse chez Poutine?  Il faut comprendre que son passée comprend beaucoup plus que son service dans le KGB.  Dans les années ‘90s il servait dans l’administration du bourgmestre libéral de Saint-Pétersbourg, Anatole Sobchak. Dans sa qualité de député maire pour les investissements étrangers il a rencontré avec toute une procession des hommes d’affaires et politiciens de l’Europe, des Etats-Unis. Il était dans un entourage pro-Ouest et quand il est arrivé dans le Kremlin en 1999 il gardait beaucoup de ses camarades libéraux près de lui. Ils constituent même aujourd’hui une faction très influentiel.

Dès ses premiers jours au pouvoir, Poutine a espéré d’intégrer la Russie dans l’OTAN et plus généralement dans le monde occidental. Poutine était le premier chef d’état à téléphoner George Bush après les attentats du world trade center pour ouvrir les bases de l’Asie Central, l’arrière-cour de la Russie aux forces américaines en support de l’opération contre le régime des talibes en Afghanistan.

Malheureusement, les intentions amicales de Poutine était rejetées directement par Washington qui considérait la Russie comme une nation en déclin et impuissante.  En 2003, l’Amérique est sorti de la Traité ABM concernant la limitation des systèmes de défense antimissile. Ensuite nous voyons la détérioration progressive des relations entre la Russie et l’Occident jusqu’à  nos jours.  Ensuite le dévéloppement des nouvels systèmes des armaments libellés “asymmétriques” utilisant technologies de pointe que Poutine a exposé lors de son élocution devant les deux chambres de parlement russe le 1 mars 2018. Il disait avec clarité que ses armes peuvent pénétrer tous que les Etats-Unis ont mis en place pour assurer à eux seules la possibilité d’une première frappe nucléaire fatale.  Il réclamait pour la Russie la parité stratégique avec les Etats-Unis et bien entendu, avec l’OTAN en dépit la différence en budget militaire avec les E.U. de 12 fois moins.

L’élocution de Poutine du 1 mars 2018 était adressé à son people en pleine campagne éléctorale. Elle était dirigé aussi aux classes politiques américaines et aux militaires.  Malheureusement, il n’a pas reçu l’attention qu’il mérite dans le grand public chez nous.  Nous, le people, ignorons que la Russie est le seul pays sur la Terre capable d’annihiler les Etats Unis et aussi l’Europe dans 30 minutes.  Nous manquons totalement le sens de risque d’une guerre, devant escaler en échange nucléaire à cause des malentendus entre nos forces armés agissantes en proximité immédiate en Syrie, en Ukraine…demain en Venezuela…donné le quasi-absence de communications et l’absence totale de confiance mutuelle entre les parties.

 

©Gilbert Doctorow, 2019

One thought on “Vladimir Poutine à l’Occident: “nous vous enterrerons”

  1. I remember Mr. K banging his shoe… Truly Putin is a cool cookie. He has mastered himself. Maybe somewhat too patient but he does think and plan long term. Russia has stolen a march on the US which has conveniently driven Russia and China together. It will always be Russia+China from here forwards. We’re passed the Tipping Point. It’s all downhill for the US and its toady EU. Surely, there will be some rough spots, but those debt bubbles, loss of dollar dominance and a near state of internal civil war. And those Yellow Vest uprisings.

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