Several weeks ago, I brought to the attention of my readership a song by the Cambridge, Massachusetts bard Tom Lehrer dating from the 1960s which seemed to be particularly relevant to the latest remark by Britain’s Foreign Secretary James Cleverly that what the Ukrainians do with the Storm Shadow missiles supplied to them by the U.K. is their business not his. The criminal logic of that remark very closely matched the comments that Lehrer put in the mouth of the American-German rocket scientist Wernher von Braun, to whom his song was dedicated.
Now a day ago, I found in one of the daily digests I receive by email from the Financial Times the following curious paragraph:
And perhaps my favourite piece of the week is this lyrical defence of the periodic table. If you don’t know the Tom Lehrer classic, well now’s your chance. “There’s antimony, arsenic, aluminum, selenium” . . .
That paragraph and the embedded links had no relevance whatsoever to the rest of the day’s news. The link took you to another of Lehrer’s brilliant songs of the ‘60s, this one reciting with inimitable speed the entries in Mendeleyev’s table of elements. However, if you just stayed online, the next song was….”Wernher von Braun”! I say without any sense of exaggerating the importance of my writings, that the gentleman or lady who compiled the digest must have read my article.
My point in raising the issue is that it confirms what I was saying in my impromptu speech at a Round Table in the European Parliament in March, a video of which I put up on this internet platform last month. Inter alia, I noted that while our mainstream media are viciously anti-Russian and it is their policy line that the title editors apply, their journalists are not all propagandists by disposition and occasionally give the editors the finger by putting in the middle of their articles material that contradicts the headings and the official policy line. I consider the link taking readers to Lehrer’s “von Braun” was one such sign of defiance.
In that same speech, I questioned the ability of all our talking heads on the side of the angels, like John Mearsheimer or Jeffrey Sachs, to have any influence on the course of U.S. and European policy with respect to the war in Ukraine, notwithstanding the very wide audience they enjoy, numbering in millions per given video appearance. I left for myself the more modest achievement of reaching thousands and sometimes tens of thousands with my messages.
I am pleased to say that my critical words on the awful divide and conquer policies being practiced by Washington in the hopeless cause of maintaining its global hegemony are now reaching a wider global audience thanks to hosting on India’s WION television. My 10 minute interview with them yesterday which I posted on this site has already been viewed by more than 90,000 people and likely the figure will go over 200,000 in coming days. The Comments section shows that many have their heads screwed on right and that they are listening not just from within India but from across the globe.
But the essential point remains unchanged as it regards me, just as it regards the Mearsheimer and Sachs duo: I do not believe that these viewers can change the course of policy at its highest level. And so, what is the purpose of these television appearances and articles? The purpose is to provide comfort to the many who doubt the veracity of their government officials and of the mainstream press, but who find themselves to be a tiny minority in their communities and begin to have self-doubts: could it be that everyone else is right? It is important to assure these open minded folks that not everyone in this world has lost his mind or is a willing slave to the Masters in Washington, London and Berlin.
As a reward for your patience in following my argumentation, allow me to offer you a link to another Lehrer song from the 1960s which, most regrettably, perhaps is his closest description of the fraught world in which we are living:
https://www.youtube.com/watch?v=yrbv40ENU_o “So long, Mom (a song for WWIII)”
©Gilbert Doctorow, 2023
Translations below into French (Youri), German (Andreas Mylaeus), Spanish (Hugo Guido) and Brazilian Portuguese (Evandro Menezes)
Davantage de Tom Lehrer et la question de l’influence sur le public ou de l’apport de réconfort au cours d’une guerre cruelle
Il y a plusieurs semaines, j’ai attiré l’attention de mes lecteurs sur une chanson du barde Tom Lehrer, de Cambridge (Massachusetts), datant des années 1960, qui semblait particulièrement pertinente par rapport à la dernière remarque du ministre britannique des affaires étrangères, James Cleverly, selon laquelle ce que les Ukrainiens font des missiles Storm Shadow qui leur ont été fournis par le Royaume-Uni est leur affaire, et non la sienne. La logique criminelle de cette remarque correspond très clairement aux commentaires que Lehrer a mis dans la bouche du scientifique américano-allemand Wernher von Braun, à qui sa chanson était dédiée.
Il y a un jour, j’ai trouvé dans l’un des résumés quotidiens que je reçois par courrier électronique du Financial Times le curieux paragraphe suivant :
Et mon article préféré de la semaine est peut-être cette défense lyrique du tableau périodique. Si vous ne connaissez pas le classique de Tom Lehrer, c’est l’occasion ou jamais. « Il y a l’antimoine, l’arsenic, l’aluminium, le sélénium… »
Ce paragraphe et les liens qu’il contient n’ont aucun rapport avec le reste de l’actualité du jour. Le lien menait à une autre des brillantes chansons de Lehrer des années 60, celle-ci énumérant avec une rapidité inimitable les entrées du tableau des éléments de Mendeleïev. Cependant, si vous restiez en ligne, la chanson suivante était …. « Wernher von Braun » ! Sans vouloir exagérer l’importance de mes écrits, j’affirme que le monsieur ou la dame qui a compilé le recueil a dû lire mon article.
Si je soulève cette question, c’est qu’elle confirme ce que j’ai dit dans mon discours improvisé lors d’une table ronde au Parlement européen en mars, et dont j’ai publié une vidéo sur cette plateforme Internet le mois dernier. J’avais noté entre autres que si nos grands médias sont vicieusement anti-russes et que c’est leur ligne politique que les rédacteurs en chef appliquent, leurs journalistes ne sont pas tous des propagandistes par disposition et donnent occasionnellement un coup de canif aux rédacteurs en plaçant au milieu de leurs articles des éléments qui contredisent les titres et la ligne politique officielle. Je considère que le lien renvoyant les lecteurs à l’article de Lehrer sur « von Braun » est un signe de défi de ce type.
Dans ce même discours, j’ai mis en doute la capacité de toutes nos personnalités du côté des anges, comme John Mearsheimer ou Jeffrey Sachs, à influencer le cours de la politique américaine et européenne en ce qui concerne la guerre en Ukraine, en dépit de la très large audience dont ils jouissent et qui se chiffre en millions par apparition vidéo à chaque fois. Je me suis réservé l’exploit plus modeste d’atteindre des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes avec mes messages.
J’ai le plaisir d’annoncer que mes critiques sur les terribles politiques de division et de conquête pratiquées par Washington dans le but désespéré de maintenir son hégémonie planétaire atteignent désormais un public mondial plus large grâce à la chaîne de télévision indienne WION. L’interview de 10 minutes que j’ai réalisée avec eux hier et que j’ai publiée sur ce site a déjà été visionnée par plus de 90 000 personnes et il est probable que ce chiffre dépassera les 200 000 dans les jours à venir. La section des commentaires montre que beaucoup ont la tête bien faite et qu’ils écoutent non seulement depuis l’Inde, mais aussi depuis le monde entier.
Mais l’essentiel reste inchangé en ce qui me concerne, tout comme en ce qui concerne le duo Mearsheimer et Sachs : je ne crois pas que ces téléspectateurs puissent changer le cours de la politique à son plus haut niveau. Quel est donc le but de ces apparitions télévisées et de ces articles ? Le but est de réconforter les nombreuses personnes qui doutent de la véracité des représentants de leur gouvernement et de la presse grand public, mais qui se considèrent comme une infime minorité au sein de leur communauté et commencent à douter d’elles-mêmes : se pourrait-il que tous les autres aient raison ? Il est important d’assurer à ces personnes à l’esprit ouvert que tout le monde sur cette planète n’a pas perdu la tête ou n’est pas un esclave consentant des maîtres de Washington, de Londres et de Berlin.
Pour vous récompenser de votre patience à suivre mon argumentation, permettez-moi de vous offrir un lien vers une autre chanson de Lehrer datant des années 1960 qui, malheureusement, est peut-être sa description la plus proche du monde difficile dans lequel nous vivons :
https://www.youtube.com/watch?v=yrbv40ENU_o « Adieu, maman (une chanson pour la Troisième Guerre mondiale) ».
Mehr von Tom Lehrer und die Frage der Beeinflussung der Öffentlichkeit oder das Spenden von Trost in einem grausamen Krieg
Vor einigen Wochen habe ich meine Leser auf ein Lied des Barden Tom Lehrer aus Cambridge, Massachusetts, aus den 1960er Jahren aufmerksam gemacht, das mir besonders relevant erschien. Der Zusammenhang war die jüngste Bemerkung des britischen Außenministers James Cleverly, dass es ihn nichts angehe, was die Ukrainer mit den von Großbritannien gelieferten Storm Shadow-Raketen anfangen. Die kriminelle Logik dieser Bemerkung entsprach sehr genau den Kommentaren, die Lehrer dem amerikanisch-deutschen Raketenwissenschaftler Wernher von Braun in den Mund legte, dem sein Lied gewidmet war.
Vor einem Tag fand ich in einer der täglichen Zusammenfassungen, die ich per E-Mail von der Financial Times erhalte, den folgenden kuriosen Absatz:
Und mein Lieblingsstück der Woche ist vielleicht diese lyrische Verteidigung des Periodensystems. Wenn Sie den Tom-Lehrer-Klassiker nicht kennen, haben Sie jetzt die Gelegenheit dazu. “Es gibt Antimon, Arsen, Aluminium, Selen”…
Dieser Absatz und die eingebetteten Links hatten keinerlei Bezug zu den übrigen Nachrichten des Tages. Der Link führte zu einem weiteren von Lehrers brillanten Liedern aus den 60er Jahren, in dem er in unnachahmlicher Geschwindigkeit die Einträge in Mendelejews Elemententafel rezitierte. Wenn Sie jedoch einfach online blieben, war das nächste Lied …. “Wernher von Braun”! Ohne die Bedeutung meiner Schriften übertreiben zu wollen, behaupte ich, dass der Herr oder die Dame, der/die die Zusammenfassung zusammengestellt hat, meinen Artikel gelesen haben muss.
Was ich damit sagen will, ist, dass es das bestätigt, was ich in meiner improvisierten Rede bei einem Runden Tisch im Europäischen Parlament im März gesagt habe, von der ich letzten Monat ein Video auf diese Internetplattform gestellt habe. Ich wies unter anderem darauf hin, dass unsere Mainstream-Medien zwar bösartig antirussisch sind und die Redakteure ihre politische Linie verfolgen, ihre Journalisten aber nicht alle von Natur aus Propagandisten sind und den Redakteuren gelegentlich den Stinkefinger zeigen, indem sie in die Mitte ihrer Artikel Material stellen, das den Überschriften und der offiziellen politischen Linie widerspricht. Ich halte den Link, der die Leser zu Lehrers “von Braun” führt, für ein solches Zeichen des Widerstands.
In derselben Rede stellte ich die Fähigkeit all unserer Wortführer auf der Seite der Engel, wie John Mearsheimer oder Jeffrey Sachs, in Frage, irgendeinen Einfluss auf den Kurs der US-amerikanischen und europäischen Politik in Bezug auf den Krieg in der Ukraine zu nehmen, ungeachtet des sehr großen Publikums, das sie genießen und das pro Videoauftritt in die Millionen geht. Ich habe mir selbst den bescheideneren Erfolg gegönnt, mit meinen Botschaften Tausende und manchmal Zehntausende zu erreichen.
Ich freue mich, sagen zu können, dass meine kritischen Worte über die schreckliche Politik des divide et impera (teile und herrsche/erobere), die von Washington in dem hoffnungslosen Versuch der Aufrechterhaltung seiner globalen Hegemonie praktiziert wird, nun ein breiteres globales Publikum erreichen, dank der Moderation des indischen Fernsehsenders WION. Mein gestriges 10-minütiges Interview, das ich auf dieser Website veröffentlicht habe, wurde bereits von mehr als 90.000 Menschen gesehen, und wahrscheinlich wird die Zahl in den kommenden Tagen auf über 200.000 steigen. Die Kommentare zeigen, dass viele Menschen nicht nur in Indien, sondern in der ganzen Welt zuhören.
Aber der wesentliche Punkt bleibt für mich unverändert, ebenso wie für das Duo Mearsheimer und Sachs: Ich glaube nicht, dass diese Zuschauer den Kurs der Politik auf höchster Ebene ändern können. Was also ist der Zweck dieser Fernsehauftritte und Artikel? Sie sollen den vielen Menschen Trost spenden, die an der Wahrhaftigkeit ihrer Regierungsvertreter und der Mainstream-Presse zweifeln, sich aber als winzige Minderheit in ihrem Umfeld fühlen und anfangen, an sich selbst zu zweifeln: Könnte es sein, dass alle anderen Recht haben? Es ist wichtig, diesen aufgeschlossenen Menschen zu versichern, dass nicht jeder auf dieser Welt seinen Verstand verloren hat oder ein williger Sklave der Herren in Washington, London und Berlin ist.
Als Belohnung für Ihre Geduld, meiner Argumentation zu folgen, möchte ich Ihnen einen Link zu einem anderen Lehrer-Song aus den 1960er Jahren anbieten, der bedauerlicherweise vielleicht am ehesten die gefährdete Welt, in der wir leben, beschreibt:
https://www.youtube.com/watch?v=yrbv40ENU_o “So long, Mom (a song for WWIII)”
Más Tom Lehrer y la cuestión de influir en el público o proporcionar consuelo durante una guerra cruel
Hace varias semanas llamé la atención de mis lectores sobre una canción del bardo de Cambridge, Massachusetts, Tom Lehrer, que data de la década de 1960, y que parecía ser particularmente relevante en relación al último comentario del Secretario de Relaciones Exteriores de Gran Bretaña, James Cleverly, respecto a que lo que los ucranianos hagan con los misiles Storm Shadow suministrados por el Reino Unido es asunto de ellos, no suyo. La lógica criminal de ese comentario coincidía mucho con los comentarios que Lehrer puso en boca del científico espacial estadounidense-alemán Wernher von Braun, a quien estaba dedicada su canción.
Hace un día encontré en uno de los resúmenes diarios que recibo por correo electrónico del Financial Times el siguiente párrafo curioso:
Y quizás mi pieza favorita de la semana es esta defensa lírica de la tabla periódica. Si no conoces el clásico de Tom Lehrer, ahora es tu oportunidad. “Hay antimonio, arsénico, aluminio, selenio”…
Ese párrafo y los enlaces vinculados no tenían relevancia alguna para el resto de las noticias del día. El enlace te llevaba a otra de las brillantes canciones de Lehrer de los años 60, esta vez recitando con una velocidad inimitable las entradas en la tabla de elementos de Mendeleyev. Sin embargo, si te quedaste en línea, la siguiente canción fue… ¡”Wernher von Braun”! Digo sin ningún animo de exagerar la importancia de mis escritos, que el caballero o la dama que compiló el compendio debe haber leído mi artículo.
Lo que quiero decir al plantear la cuestión es que confirma lo que estaba diciendo en mi discurso improvisado en una mesa redonda en el Parlamento Europeo en marzo, un vídeo que publiqué en esta plataforma de Internet el mes pasado. Entre otras cosas observé que, si bien nuestros principales medios de comunicación son brutalmente antirrusos y es esa línea política la que aplican los editores de los títulos, sus periodistas no son todos propagandistas por disposición y ocasionalmente muestras a los editores el dedo medio poniendo en sus artículos material que contradice los encabezados y la línea política oficial. Considero que el enlace que lleva a los lectores a “von Braun” de Lehrer fue una de esas señales de desafío.
En ese mismo discurso, cuestioné la capacidad de todas nuestras cabezas parlantes del lado luminoso, como John Mearsheimer o Jeffrey Sachs, de tener alguna influencia en el curso de la política estadounidense y europea con respecto a la guerra en Ucrania, a pesar de la amplia audiencia de la que disfrutan, que asciende a millones por aparición en video. Dejé para mí el logro más modesto de llegar a miles y a veces decenas de miles con mis mensajes.
Me complace decir que mis palabras críticas sobre las terribles políticas de divide y vencerás que practica Washington en la causa desesperada de mantener su hegemonía global, ahora están llegando a una audiencia global más amplia gracias a su difusión en la televisión WION de la India. Mi entrevista de 10 minutos de ayer con ellos, que publiqué en este sitio, ya ha sido vista por más de 90,000 personas y probablemente la cifra superará las 200,000 en los próximos días. La sección de comentarios muestra que muchos tienen la cabeza bien atornillada y están escuchando, no solo en la India sino en todo el mundo.
Pero el punto esencial permanece sin cambios en lo que respecta a mí, al igual que en lo que respecta al dúo de Mearsheimer y Sachs: no creo que estos espectadores puedan cambiar el curso de la política en su más alto nivel. Y entonces, ¿cuál es el propósito de estas apariciones y artículos televisivos? El propósito es proporcionar consuelo a los muchos que dudan de la veracidad de sus funcionarios gubernamentales y de la prensa dominante, pero quienes se encuentran como una pequeña minoría en sus comunidades y comienzan a tener dudas sobre sí mismos: ¿podría ser que todos los demás tengan razón? Es importante asegurar a estas personas de mente abierta que no todos en este mundo han perdido la cabeza o son esclavos voluntarios de los Amos en Washington, Londres y Berlín.
Como recompensa por su paciencia al seguir mi argumentación, permítanme ofrecerles un enlace a otra canción de Lehrer de la década de 1960 que, lamentablemente, es quizás su descripción más lograda del tenso mundo en el que vivimos:
https://www.youtube.com/watch?v=yrbv40ENU_o “So long, Mom (una canción para la Tercera Guerra Mundial)”
Mais sobre Tom Lehrer e a questão de influenciar ou proporcionar conforto ao público durante uma guerra cruel
Há várias semanas atrás, chamei a atenção de meus leitores para uma canção do bardo de Cambridge, Massachusetts, Tom Lehrer, datada da década de 1960, que parecia ser particularmente relevante para a última declaração do ministro das Relações Exteriores da Grã-Bretanha, James Cleverly, de que o que quer que os ucranianos façam com os mísseis Storm Shadow, fornecidos pelo Reino Unido, não é de sua conta, mas deles. A lógica criminosa desta declaração correspondeu muito de perto aos comentários que Lehrer colocou na boca do cientista de foguetes americano-alemão Wernher von Braun, a quem sua música fora dedicada.
Agora, um dia atrás, encontrei num dos resumos diários que recebo por e-mail do Financial Times este curioso parágrafo:
E talvez minha peça favorita da semana seja esta defesa lírica da tabela periódica. Se não conhece o clássico de Tom Lehrer, agora é sua chance. “Tem antimônio, arsênico, alumínio, selênio” . . .
Este parágrafo e os elos incorporados não tinham nenhuma relevância para o restante das notícias do dia. O elo levava você a outra das canções brilhantes de Lehrer dos anos 60, esta recitando com velocidade inimitável as entradas da tabela periódica dos elementos de Mendeleyev. No entanto, se se continuasse assistindo, a próxima música seria… “Wernher von Braun”! Digo, sem querer exagerar a importância de meus escritos, que o senhor ou a senhora que compilara o resumo deve ter lido meu artigo.
O que quero dizer ao levantar a questão é que ela confirma o que estava dizendo, em meu discurso improvisado numa Mesa Redonda no Parlamento Europeu em março, num vídeo que coloquei nesta plataforma no mês passado. Inter alia, observei que, embora nossa grande mídia seja cruelmente anti-russa e seja esta sua linha política adotada pelos editores de título, seus jornalistas não são todos propagandistas por disposição e ocasionalmente apontam o dedo aos editores, colocando no meio de seus artigos material que contradiz os títulos e a linha política oficial. Considero que o elo que leva os leitores ao “von Braun” de Lehrer fora um destes sinais de desafio.
Nesse mesmo discurso, questionei a capacidade de todos as nossas personalidades do lado dos anjos, como John Mearsheimer ou Jeffrey Sachs, de terem qualquer influência no curso da política dos EUA e da Europa em relação à guerra na Ucrânia, não obstante o audiência muito ampla de que desfrutam, chegando a milhões em alguns vídeos. Deixei para mim a realização mais modesta de atingir milhares, às vezes dezenas de milhares, com minhas mensagens.
Tenho o prazer de dizer que minhas palavras críticas sobre as terríveis políticas de dividir para conquistar praticadas por Washington, na causa desesperada de manter sua hegemonia global, estão agora alcançando um público global mais amplo, graças à programação na televisão WION da Índia. Minha entrevista de 10 minutos com eles ontem, que postei neste sítio, já foi vista por mais de 90.000 pessoas e provavelmente o número passará de 200.000 nos próximos dias. A seção de comentários mostra que muitos estão com a cabeça no lugar certo e que estão assistindo não apenas da Índia, mas de todo o mundo.
Mas o ponto essencial permanece inalterado no que diz respeito a mim, assim como à dupla Mearsheimer e Sachs: não acredito que estes espectadores possam mudar o curso da política nos escalões mais altos. E então, qual é o propósito destas aparições na televisão e artigos? O objetivo é confortar os muitos que duvidam da sinceridade de seus representantes no governo e da grande imprensa, mas que se vêem como uma pequena minoria em suas comunidades e começam a ter dúvidas: será que todo mundo está certo? É importante assegurar a estas pessoas de mente aberta que nem todos neste mundo perderam a cabeça ou são escravos voluntários dos mestres em Washington, Londres e Berlim.
Como recompensa por sua paciência em acompanhar minha argumentação, permita-me lhe oferecer um elo para outra música de Lehrer da década de 1960 que, lamentavelmente, talvez seja sua descrição mais próxima do mundo tenso em que vivemos: “Até mais, mãe (uma música para a Terceira Guerra Mundial)”.
This is great! And I was ‘offered’ a link to this song….very appropriate as well 😎 https://youtu.be/eFvxqQTh3m4
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I have several orders of magnitude less reach than Gilbert Doctorow. But I continue to speak out as I can, hoping to reach one or two or ten or one hundred friends, relatives, and online acquaintances. People are smart and capable of making up their own minds. Just as reinforcement a la Doctorow is useful, so is prodding and giving voice to alternative (from the mainstream) perspectives. After all, I am such a person who has changed my mind significantly over the years. As doubts crept in, I sought out more information and alternative perspectives. My searches were rewarded with perspectives that made more sense.
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Thank you Gilbert,
You and others like you do provide phycological comfort.
I still hope that old Europe is playing the long game against the Anglo Saxon world and won’t commit suicide.
Best wishes
Jeles Staats.
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I agree that both the USA and the UK are the villains in today’s play (and what a grim play it is) but I keep hoping that one day “Anglosaxon” culture will recover from this madness. We had a Laurence Sterne in England, a Nathaniel Hawthorne in the USA. And I could list hundreds of other great minds, great artists, and there will have been millions of anonymous people who meant well. Stupidity can overwhelm a population, like it did Germany in WOII, but Germany once was the country of stellar minds like Goethe and ETA Hoffmann. Stupidity like that in WOII is taught, not ingrained. And nowadays we again witness the old story that “the other ones” are the bad ones and must be fought against, be it with sanctions or tanks. And the young people die. And the older people keep silent, sigh…(Well, at least Mr Doctorow speaks up…!).
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Werner, and Eva
Sitting in a tree
G, o, o, ess, stepping on a B,
Oops said Eva, Ouch said Von
Raun for your life now,
Adolph’s been set free.
———————-
IQ test, failed by the World (doesn’t rhyme, isn’t a poem).
No one noticed:
Adolph and Eva.
Adam and Eve.
Went right by ’em. All the “great minds.”
God died. Satan took over.
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Nice poem though.
But as an Idea (or an Ideal) – oh where is Panofsky to help us? – the Gods aren’t dead until the last thinking mind is gone. And Satan…there was a rather likeable one in The Master and Margaritha, but the one in London or Washington, well I think Dante and Milton knew where they belong…
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