Business FM Sankt Peterburg: ‘The News in Deeds, Not Just Words’
At times in my travel notes on visits to Petersburg, I have mentioned in passing that over breakfast I listen to the local radio station that is an offshoot of Moscow-based “Business FM.”
Their self-promoting commercials now inform listeners that you need not have a radio receiver to enjoy their programs: their broadcasts are accessible by App on your mobile phone or via their website on your computer: https://bfmspb.ru/ Thus, my Russian-speaking audience worldwide can sample this news outlet at any time.
I take pleasure in this radio station, because they talk about most everything except the war. So at a time of the day when I am just relaxing, on Business FM I do not have to hear General Konoshenkov’s daily report on the numbers of Ukrainian Army casualties, the numbers of tanks, armored vehicles and artillery pieces destroyed. Instead I hear about the exchange rate, about the shortfalls in Treasury revenues last month due to depressed oil and gas exports, about the rise in car loans to buyers of new and used vehicles as the Russian automobile market revives and about a lot of other topics that come in a mixed bundle, some of it useful, some less so.
Today Business FM had one news item of far reaching importance: about the complaints of Moscow car sharing companies over the disruption to their business from the collapse of geolocalization services. At issue is the current failure of GPS “navigators” on board all the taxis and other cars for hire. And farther up the data flow, there is the failure of automatic dispatch systems of taxi companies directing drivers to their clients.
By “failure” I mean the false locations that the system provides due to the intervention of the Russian military and security organizations. The logic of their intervention is to foil all drones and other devices that are guided by satellite-provided geolocation coordinates. But the impact of the intervention affects most everyone.
I know from personal experience of our return home from the dinner party with friends in the city center to our home in the outlying borough of Pushkin on Victory Day, 9 May. I clicked on the “Yandex Go” application on my mobile phone. It instantly showed our current street address and then I typed in our destination address. In a moment, the App confirmed that a driver would come to pick us up in 7 minutes.
For those unfamiliar with the name “Yandex,” it is the Russian equivalent of Google. Yandex is the most widely used search engine in Russia and also is the provider of a great many other services including home delivery of supermarket purchases online and the biggest taxi system in Russia. They are technology leaders in this country, highly capable folks.
Well, the 7 minutes came and went. I checked again on the App and it appeared that the car never moved from its original location 2.6 km from us. Ten minutes further went by and the car was no closer to us. Meanwhile the screen informed me that I was being billed for the car’s waiting time since the driver was supposedly already at our address. I contacted the driver, who told me where he was – about 2.6 kilometers from us, and asked why we weren’t meeting him.
With some effort, I cancelled the order and spoke to a Yandex dispatcher by phone. She took down our location manuall. A few minutes later I got a new confirmation call that the car was on its way, and indeed we were eventually picked up and taken out to Pushkin. However, we had lost an hour sorting out our problem.
This whole matter of taking down the GPS services is quite sophisticated. This is not a simple case of jamming. It is altering the data provided to or from the satellites that maintain GPS services. And it is still going on in Moscow, here in Petersburg and I suppose also in other Russian cities.
All of this takes us back to the Victory Day parade in Moscow.
How is it that Vladimir Putin and his foreign guests, including the heads of state of former Soviet Republics, could sit calmly on the tribune and watch the parade just several days after the drone attack on the Kremlin? One possibility is that via back channels, the Kremlin had reached an agreement with Washington to ensure that the terrorists controlled by Kiev would not even think of attacking on Victory Day. We have reached the point in relations where a threat of instant strategic weapons attack on the USA is not outside the realm of our imagination.
However, I find it more likely that the Kremlin satisfied itself that its own technical means could ensure safety on Red Square. And surely one of the key technical means was the disruption of all GPS services that the drones, missiles and other attack weapons use for guidance. I suppose that this disruption of GPS and/or the Russian equivalent (GLONASS) explains the decision to cancel the air show over Moscow that is normally part of the parade.
Thanks to Business FM, we now can get our minds around the war and its consequences without spoiling the morning pondering body counts.
©Gilbert Doctorow, 2023
Translations below into French (Youri), German (Andreas Mylaeus) and Spanish (Hugo Guido))
Business FM Saint-Pétersbourg :
“Les nouvelles en faits, pas seulement en mots”.
Dans mes notes de voyage sur mes visites à Pétersbourg, j’ai parfois mentionné en passant que j’écoutais au petit-déjeuner la station de radio locale qui est une émanation de la station moscovite « Business FM ».
Leurs annonces publicitaires informent désormais les auditeurs qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un récepteur radio pour profiter de leurs programmes : leurs émissions sont accessibles par App sur votre téléphone portable ou via leur site web sur votre ordinateur : https://bfmspb.ru/. Ainsi, mon public russophone du monde entier peut goûter à cette source d’informations à tout moment.
J’apprécie cette station de radio parce qu’elle parle de presque tout, sauf de la guerre. Ainsi, à un moment de la journée où je me détends, je n’ai pas à écouter sur Business FM le rapport quotidien du général Konoshenkov sur le nombre de victimes de l’armée ukrainienne, le nombre de chars, de véhicules blindés et de pièces d’artillerie détruits. Au lieu de cela, j’entends parler du taux de change, de l’insuffisance des recettes du Trésor le mois dernier en raison de la baisse des exportations de pétrole et de gaz, de l’augmentation des prêts automobiles accordés aux acheteurs de véhicules neufs et d’occasion en raison de la reprise du marché automobile russe et de bien d’autres sujets, certains utiles, d’autres moins.
Aujourd’hui, Business FM a publié une nouvelle d’une grande importance : les plaintes des sociétés de covoiturage moscovites concernant la perturbation de leurs activités due à l’effondrement des services de géolocalisation. Il s’agit de la défaillance actuelle des « navigateurs » GPS à bord de tous les taxis et autres voitures de location. Et plus loin dans le flux de données, il y a la défaillance des systèmes de répartition automatique des compagnies de taxis qui dirigent les chauffeurs vers leurs clients.
Par « défaillance », j’entends les fausses localisations que le système fournit en raison de l’intervention de l’armée russe et des organisations de sécurité. La logique de leur intervention est de neutraliser tous les drones et autres appareils guidés par des coordonnées de géolocalisation fournies par satellite. Mais l’impact de cette intervention touche presque tout le monde.
J’ai vécu une expérience personnelle lors de notre retour à la maison après un dîner avec des amis dans le centre de la ville et que nous avons regagné notre maison dans le quartier périphérique de Pouchkine le jour de la victoire, le 9 mai. J’ai cliqué sur l’application « Yandex Go » de mon téléphone portable. L’application a instantanément affiché notre adresse actuelle, puis j’ai tapé l’adresse de notre destination. En un instant, l’application m’a confirmé qu’un chauffeur viendrait nous chercher 7 minutes plus tard.
Pour ceux qui ne connaissent pas le nom « Yandex », il s’agit de l’équivalent russe de Google. Yandex est le moteur de recherche le plus utilisé en Russie et fournit également de nombreux autres services, notamment la livraison à domicile des achats effectués en ligne dans les supermarchés et le plus grand système de taxis de Russie. Ce sont des leaders technologiques dans ce pays, des gens très compétents.
Les 7 minutes se sont écoulées. J’ai vérifié à nouveau sur l’application et il est apparu que la voiture n’avait jamais bougé de son emplacement initial à 2,6 km de nous. Dix minutes se sont encore écoulées et la voiture n’était pas plus proche de nous. Pendant ce temps, l’écran m’a informé que j’étais facturé pour le temps d’attente de la voiture puisque le chauffeur était censé être déjà à notre adresse. J’ai contacté le chauffeur, qui m’a dit où il se trouvait – à environ 2,6 km de nous – et il m’a demandé pourquoi nous ne le rejoignions pas.
Après quelques difficultés, j’ai annulé la commande et j’ai parlé à une opératrice de Yandex par téléphone. Elle a noté notre position manuellement. Quelques minutes plus tard, j’ai reçu un nouvel appel de confirmation indiquant que la voiture était en route, et nous avons effectivement été pris en charge et emmenés à Pouchkine. Cependant, nous avons perdu une heure à résoudre notre problème.
Toute cette affaire d’interruption des services GPS est assez complexe. Il ne s’agit pas d’un simple brouillage. Il s’agit d’altérer les données fournies aux satellites qui gèrent les services GPS ou provenant d’eux. Et cela est toujours en cours à Moscou, ici à Pétersbourg et, je suppose, dans d’autres villes russes.
Tout ceci nous ramène à la parade du Jour de la Victoire à Moscou.
Comment se fait-il que Vladimir Poutine et ses invités étrangers, dont les chefs d’État des anciennes républiques soviétiques, aient pu s’asseoir tranquillement sur la tribune et assister au défilé quelques jours seulement après l’attaque de drone contre le Kremlin ? Une possibilité est que, par des canaux discrets, le Kremlin ait conclu un accord avec Washington pour s’assurer que les terroristes contrôlés par Kiev ne songeraient même pas à attaquer le jour de la Victoire. Nous avons atteint un point dans les relations où la menace d’une attaque instantanée aux armes stratégiques contre les États-Unis n’est pas à exclure de notre imagination.
Cependant, je pense qu’il est plus probable que le Kremlin se soit assuré que ses propres moyens techniques pouvaient garantir la sécurité sur la Place Rouge. Et l’un des principaux moyens techniques était certainement la perturbation de tous les services GPS que les drones, les missiles et les autres armes d’attaque utilisent pour se guider. Je suppose que cette interruption du GPS et/ou de son équivalent russe (GLONASS) explique la décision d’annuler le spectacle aérien au-dessus de Moscou qui fait normalement partie de la parade.
Grâce à Business FM, nous pouvons désormais nous concentrer sur la guerre et ses conséquences sans gâcher notre matinée à réfléchir au nombre de victimes.
Business FM Sankt Peterburg: ‘Die Nachrichten in Fakten, nicht nur in Worten’
In meinen Reiseberichten über Besuche in Petersburg habe ich gelegentlich beiläufig erwähnt, dass ich beim Frühstück den lokalen Radiosender höre, der ein Ableger des Moskauer Senders “Business FM” ist.
In der Eigenwerbung des Senders wird darauf hingewiesen, dass man keinen Radioempfänger braucht, um das Programm zu hören: Die Sendungen sind per App auf dem Mobiltelefon oder über die Website https://bfmspb.ru/ abrufbar, so dass mein russischsprachiges Publikum auf der ganzen Welt jederzeit in den Genuss dieses Nachrichtensenders kommen kann.
Ich mag diesen Radiosender, weil er über fast alles spricht, nur nicht über den Krieg. Zu einer Tageszeit, in der ich mich einfach nur entspanne, muss ich auf Business FM also nicht den täglichen Bericht von General Konoschenkow über die Opferzahlen der ukrainischen Armee, die Anzahl der zerstörten Panzer, gepanzerten Fahrzeuge und Artilleriegeschütze hören. Stattdessen höre ich etwas über den Wechselkurs, über die Mindereinnahmen des Finanzministeriums im letzten Monat aufgrund der rückläufigen Öl- und Gasexporte, über den Anstieg der Autokredite für Käufer von Neu- und Gebrauchtwagen im Zuge der Wiederbelebung des russischen Automobilmarktes und über viele andere Themen, die in einem gemischten Bündel kommen, einige davon nützlich, andere weniger nützlich.
Heute gab es auf Business FM eine Nachricht von weitreichender Bedeutung: über die Beschwerden von Moskauer Carsharing-Unternehmen über die Störung ihres Geschäfts durch den Zusammenbruch der Geolokalisierungsdienste. Es geht um den derzeitigen Ausfall der GPS-“Navigatoren” an Bord aller Taxis und anderer Mietwagen. Und noch weiter oben im Datenfluss versagen die automatischen Dispatch-Systeme der Taxiunternehmen, die die Fahrer zu ihren Kunden führen.
Mit “Versagen” meine ich die falschen Standorte, die das System aufgrund der Intervention des russischen Militärs und der Sicherheitsorganisationen liefert. Die Logik ihres Eingreifens besteht darin, alle Drohnen und anderen Geräte, die durch satellitengestützte Geolokalisierungskoordinaten gesteuert werden, zu vereiteln. Aber die Auswirkungen des Eingriffs betreffen fast jeden.
Ich weiß aus eigener Erfahrung, wie wir am 9. Mai, dem Tag des Sieges, von einer Dinnerparty mit Freunden im Stadtzentrum zu unserem Haus in einem abgelegenen Stadtteil von Puschkin zurückkehrten. Ich klickte auf die Anwendung “Yandex Go” auf meinem Mobiltelefon. Sie zeigte sofort unsere aktuelle Adresse an, und dann gab ich unsere Zieladresse ein. Sofort bestätigte die App, dass uns ein Fahrer in 7 Minuten abholen würde.
Für diejenigen, die mit dem Namen “Yandex” nicht vertraut sind: Es ist das russische Pendant zu Google. Yandex ist die meistgenutzte Suchmaschine in Russland und bietet auch viele andere Dienste an, darunter die Lieferung von Online-Einkäufen in Supermärkten nach Hause und das größte Taxisystem in Russland. Yandex ist in diesem Land technologisch führend und ein sehr fähiges Unternehmen.
Nun, die 7 Minuten kamen und gingen. Ich überprüfte die App erneut, und es schien, dass sich das Auto nie von seinem ursprünglichen Standort 2,6 km von uns entfernt hatte. Weitere zehn Minuten vergingen, und das Auto war nicht näher an uns herangerückt. In der Zwischenzeit teilte mir der Bildschirm mit, dass mir die Wartezeit des Wagens in Rechnung gestellt wurde, da der Fahrer angeblich bereits an unserer Adresse war. Ich setzte mich mit dem Fahrer in Verbindung, der mir sagte, wo er sich befand – etwa 2,6 Kilometer von uns entfernt – und fragte, warum wir ihn antreffen würden.
Mit einiger Mühe stornierte ich den Auftrag und sprach mit einer Yandex-Disponentin am Telefon. Sie notierte sich manuell unseren Standort. Ein paar Minuten später erhielt ich einen neuen Bestätigungsanruf, dass das Auto auf dem Weg sei, und tatsächlich wurden wir schließlich abgeholt und nach Puschkin gebracht. Allerdings hatten wir eine Stunde verloren, um unser Problem zu lösen.
Die ganze Sache mit der Abschaltung der GPS-Dienste ist ziemlich kompliziert. Es handelt sich nicht um einen einfachen Fall von Störung. Es geht um die Veränderung der Daten, die an oder von den Satelliten geliefert werden, die die GPS-Dienste aufrechterhalten. Und das geschieht immer noch in Moskau, hier in Petersburg und vermutlich auch in anderen russischen Städten.
All dies führt uns zurück zur Parade zum Tag des Sieges in Moskau.
Wie kommt es, dass Wladimir Putin und seine ausländischen Gäste, darunter die Staatschefs der ehemaligen Sowjetrepubliken, nur wenige Tage nach dem Drohnenangriff auf den Kreml ruhig auf der Tribüne sitzen und die Parade beobachten konnten? Eine Möglichkeit ist, dass der Kreml über Hintertürchen eine Vereinbarung mit Washington getroffen hatte, um sicherzustellen, dass die von Kiew kontrollierten Terroristen am Tag des Sieges nicht einmal an einen Angriff denken würden. Wir sind in den Beziehungen an einem Punkt angelangt, an dem die Androhung eines sofortigen Angriffs mit strategischen Waffen auf die USA nicht mehr außerhalb des Bereichs unserer Vorstellungskraft liegt.
Ich halte es jedoch für wahrscheinlicher, dass der Kreml sich davon überzeugt hat, dass seine eigenen technischen Mittel die Sicherheit auf dem Roten Platz gewährleisten können. Und eines der wichtigsten technischen Mittel war sicherlich die Unterbrechung aller GPS-Dienste, die die Drohnen, Raketen und anderen Angriffswaffen zur Steuerung nutzen. Ich vermute, dass diese Unterbrechung von GPS und/oder dem russischen Äquivalent (GLONASS) die Entscheidung erklärt, die Flugshow über Moskau, die normalerweise Teil der Parade ist, abzusagen.
Dank Business FM können wir uns nun mit dem Krieg und seinen Folgen befassen, ohne uns den Morgen mit dem Grübeln über die Zahl der Toten zu verderben.
Business FM Sankt Peterburg: “Las noticias en hechos, no solo palabras”
A veces en mis notas de viaje sobre visitas a Petersburgo, he mencionado de pasada que durante el desayuno escucho la estación de radio local que es parte de “Business FM” con sede en Moscú.
Sus anuncios de autopromoción ahora informan a los oyentes que no necesita tener un receptor de radio para disfrutar de sus programas: sus transmisiones son accesibles con la aplicación en su teléfono móvil o a través de su sitio web en su computadora: https://bfmspb.ru/ Por lo tanto, mi audiencia de habla rusa en todo el mundo puede probar este medio de comunicación en cualquier momento.
Me complace esta estación de radio porque hablan de casi todo excepto de la guerra. Entonces, en el momento del día en el que simplemente estoy relajándome, en Business FM no tengo que escuchar el informe diario del general Konoshenkov sobre el número de bajas del ejército ucraniano, el número de tanques, vehículos blindados y piezas de artillería destruidas. En cambio, escucho sobre el tipo de cambio, sobre los déficits en los ingresos del Tesoro del mes pasado debido a las deprimidas exportaciones de petróleo y gas, sobre el aumento de los préstamos para automóviles a compradores de vehículos nuevos y usados a medida que el mercado automovilístico ruso se reactiva y sobre muchos otros temas que vienen en un paquete mixto, algunos de ellos útiles, otros menos.
Hoy Business FM tuvo una noticia de gran importancia: sobre las quejas de las empresas de autos compartidos de Moscú sobre la interrupción de sus negocios por el colapso de los servicios de geolocalización. El problema es la falla actual de los “navegadores” GPS a bordo de todos los taxis y otros automóviles de alquiler. Y más arriba en el flujo de datos, está la falla de los sistemas de despacho automático de las compañías de taxis que dirigen a los conductores hacia sus clientes.
Por “falla” me refiero a las falsas ubicaciones que proporciona el sistema debido a la intervención de las organizaciones militares y de seguridad rusas. La lógica de su intervención es la de frustrar a todos los drones y otros dispositivos que se guían por coordenadas de geolocalización proporcionadas por satélite. Pero el impacto de la intervención afecta a casi todos.
Lo sé por experiencia personal de nuestro regreso a casa de la cena con amigos en el centro de la ciudad a nuestra casa en el distrito periférico de Pushkin el Día de la Victoria, el 9 de mayo. Hice clic en la aplicación “Yandex Go” en mi teléfono móvil. Al instante mostró nuestra dirección actual y luego escribí nuestra dirección de destino. En un momento, la App confirmó que un conductor vendría a recogernos en 7 minutos.
Para aquellos que no están familiarizados con el nombre “Yandex”, es el equivalente ruso de Google. Yandex es el motor de búsqueda más utilizado en Rusia y también es el proveedor de muchos otros servicios, incluida la entrega a domicilio de compras de supermercados en línea y el sistema de taxis más grande de Rusia. Son líderes tecnológicos en este país, personas altamente capaces.
Bueno, los 7 minutos vinieron y se fueron. Revisé nuevamente en la aplicación y parecía que el automóvil nunca se movió de su ubicación original a 2,6 km de nosotros. Pasaron diez minutos más y el coche no estaba más cerca de nosotros. Mientras tanto, la pantalla me informó que me estaban facturando por el tiempo de espera del automóvil, ya que el conductor supuestamente ya estaba en nuestra dirección. Me puse en contacto con el conductor, quien me dijo dónde estaba, a unos 2,6 kilómetros de nosotros, y le pregunté por qué no nos reuníamos con él.
Con un poco de esfuerzo, cancelé el pedido y hablé con un despachador de Yandex por teléfono. Ella anotó manualmente nuestra ubicación. Unos minutos más tarde recibí una nueva llamada de confirmación de que el coche estaba en camino, y de hecho finalmente nos recogieron y nos llevaron a Pushkin. Sin embargo, habíamos perdido una hora resolviendo nuestro problema.
Todo este asunto de eliminar los servicios de GPS es bastante sofisticado. Este no es un simple caso de embotellamiento. Está alterando los datos proporcionados hacia o desde los satélites que mantienen los servicios de GPS. Y sigue sucediendo en Moscú, aquí en Petersburgo y supongo que también en otras ciudades rusas.
Todo esto nos lleva de vuelta al desfile del Día de la Victoria en Moscú.
¿Cómo es que Vladimir Putin y sus invitados extranjeros, incluidos los jefes de estado de las antiguas Repúblicas Soviéticas, pudieron sentarse tranquilamente en la tribuna y ver el desfile solo unos días después del ataque con drones contra el Kremlin? Una posibilidad es que, a través de canales secundarios, el Kremlin haya llegado a un acuerdo con Washington para garantizar que los terroristas controlados por Kiev ni siquiera pensaran en atacar el Día de la Victoria. Hemos llegado al punto en las relaciones en el que una amenaza de ataque instantáneo con armas estratégicas contra los Estados Unidos no está fuera del ámbito de nuestra imaginación.
Sin embargo, me parece más probable que el Kremlin se haya convencido de que sus propios medios técnicos podrían garantizar la seguridad en la Plaza Roja. Y seguramente uno de los medios técnicos clave fue la interrupción de todos los servicios de GPS que los drones, misiles y otras armas de ataque utilizan para la orientación. Supongo que esta interrupción del GPS y/o el equivalente ruso (GLONASS) explica la decisión de cancelar el espectáculo aéreo sobre Moscú que normalmente forma parte del desfile.
Gracias a Business FM, ahora podemos pensar en la guerra y sus consecuencias sin estropear el recuento de cadáveres de la mañana.
Wow. Very interesting! I never would have considered how defense industries’ jamming/misdirection focuses would affect something as normal as a taxi. Thanks for sharing this.
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