Sons and daughters of Russia’s ‘White Emigration’ are coming back into the fold

In this brief note, I wish to share some observations from taking part yesterday evening in a reception at the Russian Embassy in Brussels to mark the country’s National Day,

The event was well attended but the composition of guests was noticeably different from past years: fewer foreigners, more Russians. Among the foreigners were, as is traditional, military attaches from foreign embassies in Brussels. Chinese, other Asians, blacks from Africa in smart uniforms all stood out, of course, as they always did. But this was all the more evident given the absence of the British and other Western European officers and diplomats. As for the Belgians, there appeared to be very few recognizable business people.

But, as for Belgian Russians, there nonetheless was something to report and that ‘something’ is indicated in the title given to this essay.

As you might expect, there were some socially prominent Russian Belgians at the event. They are the sons and daughters of White Russian émigrés who fled Soviet Russia following the Revolution. Indeed some of the best known families from the Empire ended their days in Brussels and are commemorated on the walls of the main Russian Orthodox church in the city which is just a few hundred meters down the very same Avenue De fré along which the Russian Embassy to the Kingdom of Belgium is situated.

This group of Russian Belgians is bound by additional family ties that were forged after they came to Belgium, namely that many spent years, even decades living and working in the Belgian Congo as from the 1930s. The Belgian domestic economy was hit by the Europe-wide Depression but the colony had need of skilled engineers for infrastructure work. Many White Russian noblemen were engineers or had other relevant education and so found jobs in Africa. Of course, it was not only Russian Belgians but also middle class Belgians de souche who also found their Eldorado in the Congo and came home with more than the African masks that you see on the walls of their living rooms today.

One couple at the reception fit the description of White Russians’ offspring in Belgium perfectly. We happen to have in-law relations with them through our daughter’s marriage. They remarked as we clinked glasses that they are now celebrating the 100 years since their parents first arrived and settled in Belgium. They went on to tell us that they have just received Russian passports, having applied not long ago to acquire citizenship on the basis of their ancestry.    And as we were chatting another friend from my social club, a pediatrician who is approaching retirement age, told us that he has just now filed with the embassy for naturalization, also with reference to his White Russian parents.

Three such “converts” in one night was not a bad harvest.  It was unexpected but not entirely so. The first couple had been taking baby steps in that direction going back several years.  They had applied for and received from the government an apartment at the back of a magnificent villa situated opposite the Catherine Palace park in Pushkin that once belonged to their family. The main rooms of the building are now used by the municipality for the celebration of weddings. And a year ago their daughter purchased a house in the nearby town of Pavlovsk, which, before the Revolution, was the preferred location for summer residences of the court nobility.

But why would these people choose to go “all the way” and take Russian passports precisely now, when Belgium, like the rest of the EU, is in a deeply anti-Russian mood?  I think their decision is an expression of their outrage at the insanity of the ongoing state censorship and military-financial support for Ukraine while denigrating everything Russian.

And so Russian Belgians whom I know fairly well, people who are not Putin fans, people who have their wits about them and cannot abide the mad world around us, are making their choice ….for Russia and to be counted as Russian citizens.

As I wrote several months ago, “wars make nations,” and this war in and about Ukraine is defining a new patriotism expressed in deeds and not just words among the sons and daughters, grandsons and granddaughters of refugees from the Revolution.

Before closing, I am obliged to add one small note on what distinguished last night’s reception from the last such National Day celebration I attended, several years ago, before COVID:  no vodka!

No, I don’t think that official Russia is going ‘dry.’  After all, they served glasses of very decent French white and red wines. But the vodka was missing, making it really hard to think of sampling the little herring appetizers that call for the white stuff.   I have little doubt about the reason:  importing Russian vodka into Belgium is prohibited. And it is really hard to imagine the Russian embassy buying and serving its guests Polish vodka or vodkas with Russian sounding names distilled in Germany.

And so, in considering all the ‘sanctions from hell’ imposed on Russia since the start of the Special Military operation, this is the most cruel sanction that our EU bureaucrats could dream up.

©Gilbert Doctorow, 2023

Translations below into French (Youri), German (Andreas Mylaeus), Spanish (Hugo Guido) and Brazilian Portuguese (Evandro Menezes)

Les fils et les filles de l’« émigration blanche » de Russie reviennent au bercail

Dans cette brève note, je souhaite partager quelques observations sur ma participation, hier soir, à une réception organisée à l’ambassade de Russie à Bruxelles à l’occasion de la fête nationale du pays.

L’événement a attiré beaucoup de monde, mais la composition des invités était sensiblement différente de celle des années précédentes : moins d’étrangers et plus de Russes. Parmi les étrangers se trouvaient, comme le veut la tradition, les attachés militaires des ambassades étrangères à Bruxelles. Des Chinois, d’autres Asiatiques, des Noirs d’Afrique en uniforme élégant se sont distingués, bien sûr, comme ils le font toujours. Mais cela était d’autant plus flagrant que les Britanniques et autres officiers et diplomates d’Europe occidentale étaient absents. Quant aux Belges, il y avait très peu d’hommes d’affaires visibles.

Mais, en ce qui concerne les Russes de Belgique, il y avait néanmoins quelque chose à signaler et ce « quelque chose » est indiqué dans le titre donné à cet essai.

Comme on pouvait s’y attendre, certains Russes belges socialement très en vue étaient présents à l’événement. Il s’agit des fils et des filles des émigrés russes blancs qui ont fui la Russie soviétique après la révolution. En effet, certaines des familles les plus connues de l’Empire ont fini leurs jours à Bruxelles et sont représentées sur les murs de la principale église orthodoxe russe de la ville, située à quelques centaines de mètres sur l’avenue De fré, le long de laquelle se trouve l’ambassade de Russie auprès du Royaume de Belgique.

Ce groupe de Belges russes est lié par des liens familiaux qui se sont forgés après leur arrivée en Belgique, à savoir que nombre d’entre eux ont passé des années, voire des décennies, à vivre et à travailler au Congo belge à partir des années 1930. L’économie nationale belge était touchée par la dépression européenne, mais la colonie avait besoin d’ingénieurs qualifiés pour les travaux d’infrastructure. De nombreux nobles russes blancs étaient ingénieurs ou avaient reçu une formation appropriée et ont donc trouvé du travail en Afrique. Bien entendu, ce ne sont pas seulement des Belges russes, mais aussi des Belges de souche de la classe moyenne qui ont également trouvé leur Eldorado au Congo et sont rentrés chez eux avec bien plus que les masques africains que l’on voit aujourd’hui sur les murs de leur salon.

Un couple présent à la réception correspondait parfaitement à la description de la descendance des Russes blancs en Belgique. Il se trouve que nous avons des liens de parenté avec eux par le biais du mariage de notre fille. Alors que nous buvions un verre, ils ont fait remarquer qu’ils fêtaient le centième anniversaire de l’arrivée et de l’installation de leurs parents en Belgique. Ils nous ont ensuite raconté qu’ils venaient de recevoir des passeports russes, après avoir demandé, il y a peu, à acquérir la citoyenneté sur la base de leur ascendance. Et pendant que nous bavardions, un autre ami de mon club social, un pédiatre qui approche de l’âge de la retraite, nous a dit qu’il venait de déposer une demande de naturalisation auprès de l’ambassade, également sur la base de ses parents russes blancs.

Trois « conversions » en une nuit, ce n’est pas une mauvaise récolte.  C’était inattendu, mais pas tout à fait. Le premier couple avait fait quelques premiers pas dans cette direction depuis plusieurs années.  Ils avaient demandé et obtenu du gouvernement un appartement à l’arrière d’une magnifique villa située en face du parc du Palais Catherine à Pouchkine, qui avait appartenu à leur famille. Les pièces principales du bâtiment sont aujourd’hui utilisées par la municipalité pour la célébration de mariages. Il y a un an, leur fille a acheté une maison dans la ville voisine de Pavlovsk qui, avant la révolution, était le lieu de prédilection des résidences d’été de la noblesse de la Cour.

Mais pourquoi ces personnes choisissent-elles d’aller « jusqu’au bout » et de prendre des passeports russes précisément maintenant, alors que la Belgique, comme le reste de l’UE, est dans un état d’esprit profondément anti-russe ? Je pense que leur décision est l’expression de leur indignation face à la folie de la censure d’État permanente et du soutien militaro-financier à l’Ukraine tout en dénigrant tout ce qui est russe.

C’est ainsi que des Belges d’origine russe que je connais assez bien, des gens qui ne sont pas des fans de Poutine, des gens qui ont toute leur tête et qui ne peuvent pas supporter le monde fou qui nous entoure, font leur choix… pour la Russie et pour être comptés parmi les citoyens russes.

Comme je l’ai écrit il y a plusieurs mois, « les guerres font les nations », et cette guerre en Ukraine et autour de l’Ukraine définit un nouveau patriotisme qui s’exprime par des actes et pas seulement par des mots parmi les fils et les filles, les petits-fils et les petites-filles des réfugiés de la révolution.

Avant de conclure, je suis obligé d’ajouter une petite note sur ce qui a distingué la réception d’hier soir de la dernière célébration de la fête nationale à laquelle j’ai assisté, il y a plusieurs années, avant le COVID : pas de vodka !

Non, je ne pense pas que la Russie officielle devienne « abstinente ». Après tout, ils ont servi des verres de vins blancs et rouges français très corrects. Mais la vodka était absente, ce qui rendait vraiment difficile l’idée de goûter aux petits amuse-gueules de harengs qui nécessitent la boisson blanche. Je n’ai guère de doute sur la raison : l’importation de vodka russe en Belgique est interdite. Et on imagine mal l’ambassade russe acheter et servir à ses invités de la vodka polonaise ou des vodkas aux noms à consonance russe distillées en Allemagne.

Ainsi, au regard de toutes les « sanctions de l’enfer » imposées à la Russie depuis le début de l’opération militaire spéciale, il s’agit de la sanction la plus cruelle que nos bureaucrates de l’UE aient pu concocter.

Söhne und Töchter der “Weißen Emigration” Russlands kehren in die Gemeinschaft zurück

In dieser kurzen Notiz möchte ich Ihnen einige Beobachtungen mitteilen, die ich gestern Abend bei einem Empfang in der russischen Botschaft in Brüssel anlässlich des Nationalfeiertags des Landes gemacht habe,

Die Veranstaltung war gut besucht, aber die Zusammensetzung der Gäste unterschied sich merklich von der der vergangenen Jahre: weniger Ausländer, mehr Russen. Unter den Ausländern befanden sich, wie es Tradition ist, Militärattachés ausländischer Botschaften in Brüssel. Chinesen, andere Asiaten, Schwarze aus Afrika in schicken Uniformen fielen natürlich wie immer auf. Dies war umso offensichtlicher, als die Briten und andere westeuropäische Offiziere und Diplomaten nicht anwesend waren. Was die Belgier betrifft, so gab es nur sehr wenige erkennbare Geschäftsleute.

Aber auch von den belgischen Russen gab es etwas zu berichten, und dieses “etwas” ist im Titel dieses Aufsatzes angedeutet.

Wie nicht anders zu erwarten, waren auch einige gesellschaftlich prominente russische Belgier bei der Veranstaltung anwesend. Sie sind die Söhne und Töchter Weißer Russischer Emigranten, die nach der Revolution aus Sowjetrussland geflohen sind. Einige der bekanntesten Familien aus dem Zarenreich sind in Brüssel geendet und sind an den Wänden der wichtigsten russisch-orthodoxen Kirche der Stadt verewigt, die sich nur wenige hundert Meter weiter in derselben Avenue de fré befindet, in der auch die russische Botschaft im Königreich Belgien liegt.

Diese Gruppe russischer Belgier ist durch zusätzliche familiäre Bindungen verbunden, die nach ihrer Ankunft in Belgien entstanden sind, nämlich dadurch, dass viele von ihnen ab den 1930er Jahren Jahre, ja sogar Jahrzehnte, in Belgisch-Kongo gelebt und gearbeitet haben. Die belgische Binnenwirtschaft war von der europaweiten Depression betroffen, aber die Kolonie hatte Bedarf an qualifizierten Ingenieuren für Infrastrukturarbeiten. Viele Weiße Russische Adlige waren Ingenieure oder hatten eine andere einschlägige Ausbildung und fanden so Arbeit in Afrika. Natürlich waren es nicht nur russische Belgier, sondern auch belgische Mittelschichtler de souche, die im Kongo ihr Eldorado fanden und mit mehr als den afrikanischen Masken nach Hause kamen, die man heute an den Wänden ihrer Wohnzimmer sieht.

Ein Paar auf dem Empfang passte perfekt auf die Beschreibung der Nachkommen der Weißen Russen in Belgien. Wir sind durch die Heirat unserer Tochter mit ihnen verwandt. Als wir mit ihnen anstießen, berichteten sie, dass sie jetzt das 100-jährige Jubiläum der Einwanderung ihrer Eltern nach Belgien feiern. Sie erzählten uns weiter, dass sie gerade russische Pässe erhalten haben, nachdem sie vor kurzem die Staatsbürgerschaft aufgrund ihrer Abstammung beantragt hatten. Und während wir uns unterhielten, erzählte uns ein anderer Freund aus meinem Sozialclub, ein Kinderarzt, der sich dem Rentenalter nähert, dass er gerade bei der Botschaft einen Einbürgerungsantrag gestellt hat, ebenfalls mit Bezug auf seine Weiß-Russischen Eltern.

Drei solcher “Bekehrungen” in einer Nacht waren keine schlechte Ernte. Es war zwar unerwartet, aber nicht völlig unerwartet. Das erste Ehepaar hatte schon seit einigen Jahren kleine Schritte in diese Richtung unternommen. Sie hatten eine Wohnung im hinteren Teil einer prächtigen Villa gegenüber dem Park des Katharinenpalastes in Puschkin, die einst ihrer Familie gehörte, beantragt und von der Regierung erhalten. Die Haupträume des Gebäudes werden heute von der Gemeinde für Hochzeitsfeiern genutzt. Und vor einem Jahr kaufte ihre Tochter ein Haus in der nahe gelegenen Stadt Pawlowsk, die vor der Revolution der bevorzugte Ort für Sommerresidenzen des Hofadels war.

Aber warum gehen diese Leute gerade jetzt, wo Belgien, wie der Rest der EU, in einer zutiefst antirussischen Stimmung ist, “den ganzen Weg” und beantragen russische Pässe? Ich denke, ihre Entscheidung ist Ausdruck ihrer Empörung über den Irrsinn der anhaltenden staatlichen Zensur und der militärisch-finanziellen Unterstützung für die Ukraine, während sie gleichzeitig alles Russische verunglimpfen.

Und so entscheiden sich russische Belgier, die ich recht gut kenne, Menschen, die keine Putin-Fans sind, Menschen, die bei klarem Verstand sind und die verrückte Welt um uns herum nicht ertragen können, für ….für Russland und dafür, als russische Bürger zu gelten.

Wie ich vor einigen Monaten geschrieben habe, “Kriege schaffen Nationen”, und dieser Krieg in und um die Ukraine definiert einen neuen Patriotismus, der sich in Taten und nicht nur in Worten unter den Söhnen und Töchtern, Enkeln und Enkelinnen der Revolutionsflüchtlinge ausdrückt.

Bevor ich schließe, muss ich noch eine kleine Bemerkung dazu machen, was den Empfang gestern Abend von der letzten Feier zum Nationalfeiertag unterschied, an der ich vor einigen Jahren, vor COVID, teilgenommen habe: kein Wodka!

Nein, ich glaube nicht, dass das offizielle Russland ‘trocken’ wird. Immerhin wurden Gläser mit sehr anständigen französischen Weiß- und Rotweinen serviert. Aber es fehlte der Wodka, so dass man kaum daran denken konnte, die kleinen Heringshäppchen zu probieren, für die man das weiße Zeug braucht. Über den Grund habe ich wenig Zweifel: Die Einfuhr von russischem Wodka nach Belgien ist verboten. Und es ist wirklich schwer vorstellbar, dass die russische Botschaft polnischen Wodka oder in Deutschland destillierten Wodka mit russisch klingenden Namen kauft und ihren Gästen serviert.

In Anbetracht all der ‘Sanktionen aus der Hölle’, die seit Beginn der militärischen Sonderoperation gegen Russland verhängt wurden, ist dies die grausamste Sanktion, die sich unsere EU-Bürokraten ausdenken konnten.

Los hijos e hijas de la “Emigración Blanca” de Rusia están volviendo al redil

En esta breve nota, deseo compartir algunas observaciones al haber participado ayer por la noche de una recepción en la Embajada de Rusia en Bruselas para conmemorar el Día Nacional del país.

El evento fue muy concurrido, pero la composición de los invitados fue notablemente diferente al de años anteriores: menos extranjeros, más rusos. Entre los extranjeros estaban, como es tradicional, agregados militares de embajadas extranjeras en Bruselas. Chinos, otros asiáticos, negros de África con uniformes elegantes, todos se destacaron, por supuesto, como siempre lo hacen. Pero esto era aún más evidente dada la ausencia de los oficiales y diplomáticos británicos y de otros países de Europa occidental. En cuanto a los belgas, parecía haber muy pocos empresarios reconocibles.

Pero, en cuanto a los rusos belgas, sin embargo, había algo que informar y ese “algo” se indica en el título dado a este ensayo.

Como era de esperar, hubo algunos belgas rusos socialmente prominentes en el evento. Son hijos e hijas de Rusos Blancos emigrados que huyeron de la Rusia soviética después de la Revolución. De hecho, algunas de las familias más conocidas del Imperio terminaron sus días en Bruselas y se conmemoran en los muros de la principal iglesia ortodoxa rusa de la ciudad, que se encuentra a solo unos cientos de metros en la misma avenida De fré, a lo largo de la cual se ubica la Embajada de Rusia en el Reino de Bélgica.

Este grupo de belgas rusos está unido por lazos familiares adicionales que se forjaron después de que llegaron a Bélgica, a saber, que muchos pasaron años, incluso décadas viviendo y trabajando en el Congo belga a partir de la década de 1930. La economía doméstica belga se vio afectada por la depresión en toda Europa, pero la colonia necesitaba ingenieros calificados para el trabajo de infraestructura. Muchos Rusos Blancos nobles eran ingenieros o tenían otra educación relevante y, por lo tanto, encontraron trabajo en África. Por supuesto, no solo estos belgas rusos, sino también los belgas de souche de clase media encontraron su Eldorado en el Congo y regresaron a casa con más que las máscaras africanas que hoy se ven en las paredes de sus salas.

Una pareja en la recepción encajaba perfectamente con la descripción de la descendencia de los Rusos Blancos en Bélgica. Resulta que tenemos relaciones con los suegros a través del matrimonio de nuestra hija. Comentaron mientras chocábamos las copas que ahora están celebrando los 100 años desde que sus padres llegaron por primera vez y se establecieron en Bélgica. Continuaron diciéndonos que acaban de recibir pasaportes rusos, después de haber solicitado no hace mucho adquirir la ciudadanía sobre la base de su ascendencia. Y mientras conversábamos, otro amigo de mi club social, un pediatra que se acerca a la edad de jubilación, nos dijo que acaba de solicitar la naturalización en la embajada, también por el antecedente de sus padres Rusos Blancos.

Tres de esos “conversos” en una noche no fue una mala cosecha. Fue inesperado, pero no del todo. La primera pareja había estado dando pequeños pasos en esa dirección desde hace varios años. Habían solicitado y recibido del gobierno un apartamento en la parte trasera de una magnífica villa situada frente al parque del Palacio de Catalina en Pushkin que alguna vez perteneció a su familia. Las salas principales de la propiedad son ahora utilizadas por el municipio para la celebración de bodas. Y hace un año, su hija compró una casa en la cercana ciudad de Pavlovsk, que, antes de la Revolución, era el lugar preferido para las residencias de verano de la nobleza de la corte.

Pero, ¿por qué estas personas elegirían ir “hasta el final” y solicitar pasaportes rusos precisamente ahora, cuando Bélgica, como el resto de la UE, se encuentra en un estado de ánimo profundamente antirruso? Creo que su decisión es una expresión de su indignación por la locura de la censura estatal en curso y el apoyo financiero-militar a Ucrania mientras se denigra todo lo ruso.

Y así, los belgas rusos a quienes conozco bastante bien, personas que no son fanáticos de Putin, personas con capacidad de raciocinio y que no pueden soportar el mundo loco que nos rodea, están haciendo su elección …a favor de Rusia para ser considerados como ciudadanos rusos.

Como escribí hace varios meses, “las guerras hacen naciones”, y esta guerra en y acerca de Ucrania está definiendo un nuevo patriotismo expresado en hechos y no solo palabras entre los hijos e hijas, nietos y nietas de refugiados de la Revolución.

Antes de cerrar, me veo obligado a agregar una pequeña nota sobre lo que distinguió la recepción de anoche de la última celebración del Día Nacional a la que asistí, hace varios años, antes del COVID: ¡nada de vodka!

No, no creo que la Rusia Oficial se esté ‘secando’. Después de todo, sirvieron copas de vinos blancos y tintos franceses muy decentes. Pero faltaba el vodka, por lo que era realmente difícil pensar en probar los pequeños aperitivos de arenque que requieren de la materia transparente. Tengo pocas dudas sobre la razón: la importación de vodka ruso a Bélgica está prohibida. Y es realmente difícil imaginar que la embajada rusa compre y sirva a sus huéspedes vodka polaco o vodkas con nombres que suenan rusos destilados en Alemania.

Y así, al considerar todas las “sanciones del infierno” impuestas a Rusia desde el inicio de la Operación Militar Especial, esta es la sanción más cruel que nuestros burócratas de la UE podrían soñar.

Filhos e filhas da ‘Emigração Branca’ russa estão retornando ao rebanho

Nesta breve nota, gostaria de compartilhar algumas observações de ontem à noite, numa recepção na Embaixada da Rússia em Bruxelas para marcar seu Dia Nacional.

O evento foi bem frequentado, mas a composição dos convidados foi visivelmente diferente dos anos anteriores: menos estrangeiros, mais russos. Entre os estrangeiros estavam, como é tradição, adidos militares de embaixadas estrangeiras em Bruxelas: chineses, outros asiáticos, negros da África em uniformes elegantes se destacavam, é claro, como sempre. Mas isto ficou ainda mais evidente devido à ausência dos britânicos e de outros oficiais e diplomatas da Europa Ocidental. Quanto aos belgas, parecia haver muito poucos empresários notórios.

Mas, quanto aos belgas descendentes de russos, havia algo a se relatar. E este “algo” é indicado no título deste este ensaio.

Como se poderia esperar, havia alguns descendentes de russos socialmente proeminentes no evento. Eles são filhos e filhas de imigrantes russos brancos que fugiram da [República] Soviética da Rússia após a Revolução. De fato, algumas das famílias mais conhecidas do Império [Russo] terminaram seus dias em Bruxelas, que são homenageadas nas paredes da principal igreja ortodoxa russa da cidade, a apenas algumas centenas de metros, na mesma Avenida De Fré, na qual a Embaixada da Rússia para o Reino da Bélgica está situada.

Este grupo de descendentes de russos está ligado por laços familiares adicionais que foram forjados depois que vieram para a Bélgica, ou seja, passaram muitos anos, até décadas, vivendo e trabalhando no Congo Belga, a partir da década de 1930. A economia belga foi atingida pela Depressão, como toda a Europa, mas a colônia precisava de engenheiros qualificados para obras de infraestrutura. Muitos nobres russos brancos eram engenheiros ou tinham outra educação relevante e assim encontraram empregos na África. Claro, não foram apenas os descendentes de russos, mas também os belgas da classe médiade souche que também encontraram seu Eldorado no Congo e voltaram para casa com mais do que as máscaras africanas que se vêem nas paredes de suas salas hoje.

Um casal na recepção se encaixa perfeitamente nesta descrição do legado dos russos brancos na Bélgica. Acontece que temos relações familiares com eles por meio do casamento de nossa filha. Eles comentaram, enquanto brindávamos com os copos, que agora estão comemorando os 100 anos desde que seus pais chegaram e se estabeleceram na Bélgica. Continuaram nos dizendo que acabaram de receber passaportes russos, tendo solicitado há pouco tempo a cidadania [russa] com base em seus ancestrais. E enquanto conversávamos, outro amigo de meu clube social, um pediatra que está se aproximando da idade da aposentadoria, nos disse que acaba de entrar com um pedido de naturalização na embaixada, também com referência a seus pais russos brancos.

Três desses “convertidos” numa noite não foi uma seara ruim. Foi inesperado, mas não totalmente. O primeiro casal engatinhara nesta direção por vários anos. Eles solicitaram e receberam do governo um apartamento nos fundos de uma magnífica villa situada em frente ao parque do Palácio de Catarina, em Pushkin, que pertenceu à família deles. As salas principais do edifício são agora utilizadas pelo município para se celebrarem casamentos. E, há um ano, sua filha comprou uma casa na cidade vizinha de Pavlovsk, que, antes da Revolução, era o local preferido para as residências de verão da nobreza cortesã.

Mas por que estas pessoas escolheriam ir “até o fim” e tirar passaportes russos exatamente agora, quando a Bélgica, como o resto da UE, é profundamente anti-russa? Acho que a decisão deles é uma expressão de sua indignação com a insanidade da censura estatal em andamento e do apoio financeiro militar à Ucrânia, ao mesmo tempo em que denigre tudo o que é russo.

E assim, os descendentes de russos que conheço razoavelmente bem, pessoas que não são fãs de Putin, pessoas que são inteligentes e não se sujeitam ao mundo louco a nosso redor, estão fazendo sua escolha… pela Rússia e para serem contados entre os cidadãos russos.

Como escrevi há alguns meses, “as guerras fazem nações”, e esta guerra na e pela a Ucrânia está definindo um novo patriotismo expresso em atos, e não apenas em palavras, nos filhos e filhas, netos e netas dos refugiados da Revolução.

Antes de encerrar, sou obrigado a acrescentar uma pequena nota sobre o que diferenciou a recepção de ontem à noite da última celebração do Dia Nacional a que compareci, há alguns anos atrás, antes da [pandemia da] COVID: não havia vodca!

Não, não acho que a Rússia oficial esteja se tornando abstêmia. Afinal, eles serviram taças de vinhos franceses, branco e tinto, muito decentes. Mas a vodca estava faltando, tornando muito difícil se tentar provar os pequenos aperitivos de arenque que pedem o líquido claro. Tenho poucas dúvidas sobre o motivo: a importação de vodca russa para a Bélgica é proibida. E é realmente difícil se imaginar a embaixada russa comprando e servindo a seus convidados vodca polonesa ou vodcas com nomes que soam russos destiladas na Alemanha.

E assim, se considerando todas as “sanções do inferno”, impostas à Rússia desde o início da operação militar especial, esta é a sanção mais cruel que nossos burocratas da UE poderiam imaginar.

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7 thoughts on “Sons and daughters of Russia’s ‘White Emigration’ are coming back into the fold

  1. I have noticed that “many” of the Western commentators who are sympathetic to the Russian side are orthodox Christians. I wonder to what extent religion, by itself, plays a determining factor in one’s view of Russia.

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  2. The White Russians are showing great intelligence. Greater with every passing day. It now seems that the Ukraine counter-offensive is an absolute complete catastrophe. Far greater than I imagined possible. Which in itself is a fascinating comment on the human mind. I exist in a world where one cannot even discuss, DISCUSS, the war in Ukraine. One can say that Vladimir Putin is the re-incarnation of Adolf Hitler, that Russian troops are no match for Ukraine, that Russia has experience defeat after defeat on the battlefield, that NATO weapons are the game-changer the valiant Ukrainian troops need to quickly defeat Russia, that the only possible result of the conflict is restoring to Ukraine all the territory grabbed by Russia–specifically including Crimea, that there can be no negotiations unless Russia acknowledges complete defeat, and assorted other universal truths, but one cannot DISCUSS the war. There are no pro’s and con’s, only pro’s. And this has had an effect on me, that has made it possible for me to be surprised by the absolute, total failure of Ukraine’s counteroffensive.

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